Construire un piège à moustiques à co2 sans insecticide
Pour se débarrasser des moustiques autour de la maison, nous voyons beaucoup d’articles qui décrivent comment construire un piège à moustique avec une bouteille de plastique du sucre de l’eau et de la levure! Ces articles prétendent attirer les moustiques avec des odeurs sucrées et surtout le gaz carbonique ( oxyde de carbone, CO2). Ce piège ne fonctionne malheureusement pas ! Nous vous expliquons pourquoi ci-dessous.
C’est un fait, les moustiques nous repèrent en partie grâce au gaz carbonique que nous émettons en respirant ! Les concepteurs de ce piège proposent donc de leur offrir ce qu’ils aiment autre part que sur notre corps !
De ce qu’on peut lire, voici les conseils généraux pour améliorer le piège :
Le niveau du liquide de fermentation doit être plus bas que le goulot pour laisser entrer les moustiques
Occulter la bouteille avec du carton ou plastique noir.
La levure en poudre est préférable à la levure fraîche en bloc
Voici le prétendu schéma
Un piège à moustique qui ne fonctionne pas !
Nous avons pu tester ce piège dans plusieurs environnements, et nous l’avons fait tester par plusieurs personnes. Le résultat est sans appel. Ce piège va attirer quelques guêpes ou frelons, et BEAUCOUP de moucherons, mais ne vous attendez pas à ce qu’ils réduise la population de moustiques dans votre jardin ! Vous réussirez tout au plus à attraper quelques moustiques dans la semaine.
Attention également à alimenter régulièrement ce piège en sucre, afin que les levures aient toujours à manger et continuent à produire du CO2.
Bien que ce piège ne soit pas très efficace, nous vous conseillons en revanche d’utiliser un mécanisme similaire pour attirer les moustiques, mais d’y associer un véritable piège (avec ventilateur et filet). Vous aurez alors une solution beaucoup plus efficace ! Voir notre article à ce sujet piège a moustique.
Si vous voulez pouvoir prétendre à une démoustication de confort, il faut habiter l’une des communes gardoises identifiées par arrêté préfectoral comme zones marécageuses. Dans le cas contraire, vous n’y aurez pas droit.
Pas facile de vivre dans les environs du cadereau de la rue Cristino-Garcia (quartier en face de Jardiland). Depuis des mois, le canal en béton destiné à évacuer les eaux en cas d’inondation, est laissé à l’abandon. De ce fait, dans l’eau qui stagne là toute l’année, s’est développé tout un écosystème : des roseaux poussent en bosquets touffus dans une eau boueuse et pleine de déchets, où prospèrent les insectes et bien sûr, de nombreux moustiques.
Des riverains à bout
“Été comme hiver, c’est l’enfer ! On est envahis ! Certains jours, je ne peux même pas laisser sortir les enfants dans le jardin. Mon neveu a développé des allergies aux piqûres et j’ai peur qu’ils attrapent un jour l’une de ces maladies graves transmises par le moustique tigre…”, déclare une riveraine. L’EID (Entente interdépartementale de démoustication), opérateur en charge de la surveillance et de la lutte contre le moustique pour, entre autres, le département du Gard (à qui incombe la lutte au titre de la compétence de santé publique), se veulent rassurants.
Pas de moustique tigre ?
“L’Aedes albopictus (nom scientifique du moustique tigre, NDRL) a peu de chances de se développer dans ce canal”, estime Jean-Claude Mouret, du service coordination des opérations à l’EID. “Ce moustique tropical a trouvé une niche écologique en se reproduisant près de l’homme dans de tout petits espaces en eau comme les coupelles sous les pots de fleurs ou les jouets d’enfant laissés dans le jardin. C’est pourquoi les particuliers ont un grand rôle à jouer dans cette lutte.”
Mais d’autres types de moustiques
Ce n’est en revanche pas parce qu’il ne produit pas de moustiques tigres, que le canal ne génère pas de nuisances. En effet, cette eau chargée de matières organiques est idéale pour héberger le Culex piquiens, une espèce très répandue dans nos zones tempérées et marécageuses où le moustique peut pondre ses œufs à la surface de l’eau. Contrairement aux Aedes caspius et detritus, également très communs dans nos contrées mais qui ont besoin d’un sol sec pour pondre des œufs, lesquels écloront lors d’une prochaine mise en eau. Face à la prolifération de ces espèces endémiques, le Département du Gard a accepté de prendre en charge la lutte contre les nuisances entraînées par les piqûres. C’est ce que les spécialistes de l’EID appellent de la démoustication “de confort”.
La convention de démoustication de confort
Dans le cadre de cette convention, les habitants du département peuvent demander à bénéficier d’une démoustication, effectuée après diagnostic de spécialistes. Sauf que, pour pouvoir en bénéficier, il faut habiter l’une des communes gardoises identifiées par arrêté préfectoral comme zones marécageuses. “La liste des communes a été établie dans les années 60 car les zones humides n’ont pas bougé depuis”, explique Jean-Claude Mouret. Il confirme que les Saint-Gillois ou les habitants de Vauvert, infestés de moustiques, peuvent demander l’intervention de l’EID à titre personnel. Mais pas les Nîmois. Même ceux qui vivent près de marais artificiels. Ne reste donc plus qu’à se rapprocher de la commune, pour qu’elle nettoie le site.
Contacté par les riverains à plusieurs reprises par le passé, le service pluvial de la mairie dévoilait dernièrement que le chantier de curage du canal devrait être effectué très prochainement. “Nous attendions des financements qui viennent d’arriver”, explique Vincent Altier, du service pluvial. “Nous prévoyons de nettoyer une fois par an a minima mais la situation devrait s’améliorer quand l’ouvrage sera relié au cadereau d’Uzès.” Une intervention très attendue par un autre riverain du canal, qui souffre encore plus des odeurs que des moustiques. Mais l’attente s’éternise !
Même les chiens de la région sont importunés par les moustiques, proche du canal, c’est fou. Ils doivent sE cacher dans leur niche pour chien avec une moustiquaire adaptée, c’est devenu ennuyeux.
Une nouvelle étude montre que les moustiques sont capables de mémoriser les odeurs des produits anti-moustiques et ainsi de les éviter. Des capacités cognitives qui compliquent la lutte contre ces insectes qui transmettent de nombreuses maladies
Selon une étude publiée dans la revue Scientific Reports, les moustiques auraient développé une faculté qui leur permet de se souvenir de l’odeur des insecticides et de les éviter. En effet, des tests en laboratoire ont révélé que la plupart des moustiques femelles ayant survécu à des insecticides ont ensuite appris à esquiver ces produits chimiques, et ce, après une seule exposition à faible dose.
« Nous avons trouvé une réponse similaire qui démontre que les moustiques peuvent apprendre exceptionnellement rapidement »
Frédéric Triplet, entomologiste et co-auteur de l’étude, dans The Australian Business Journal. En tout, les femelles étaient capables de mémoriser les odeurs de cinq substances chimiques couramment utilisées dans les produits antimoustiques.
Deux espèces de moustiques en particulier ont montré ces aptitudes cognitives. Il s’agit d’Aedes aegypti et de Culex quinquefasciatus, des espèces répandues qui transmettent la dengue, le Zika, la fièvre jaune ou encore le chikungunya.
Une résistance comportementale
Selon les scientifiques, cette faculté à se souvenir des odeurs des insecticides et de les éviter n’est pas réellement une bonne nouvelle.
« S’ils évitent l’intérieur mais qu’ils ne sont pas tués, ils seront plus présents dehors, où il est plus difficile de se protéger. Je souhaite également vérifier si cette mémoire est transmissible à la descendance de l’insecte. Ce qui serait un handicap de plus pour le contrôle de cet indésirable
Frédéric Triplet
Ainsi, en plus d’une adaptation physique aux anti-moustiques déjà connue des scientifiques (comme le développement d’une peau plus épaisse), les moustiques développeraient également une « résistance comportementale » qui leur permettrait d’échapper aux effets des pesticides.
Utiliser des moustiques pour combattre la dengue, c’est une des solutions pour lutter contre le virus qui sévit déjà depuis plus de quatre ans sur l’île de la Réunion. Les TIS (Technique de l’insecte stérile) consistent à lâcher des individus mâles et stériles dans les zones d’habitat des moustiques d’espèce « aedes aegypti » et « aedes albopictus ». Le Cirad et l’IRD ont mené une série de lâchers de moustiques en 2021 avec une TIS renforcée (moustiques avec biocide).
Les opérations de grande envergure comme les lâchers de moustiques stériles ont fait leurs preuves. Plusieurs ont été effectués en 2021 notamment à Saint-Joseph, dans le quartier de Vincendo, dans la ravine de la rue Damour plus précisément. Plusieurs milliers de moustiques ont été lâchés dans cette zone, d’avril à mai 2021 pour éliminer l’aedes aegypti, une espèce invasive et isolée dans ce secteur.
Cette opération TIS (Technique de l’insecte stérile) renforcée menée par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche) en partenariat avec l’IRD, (Institut de recherche pour le développement) entre dans le cadre du projet ERC Revolinc. Celui-ci vise à développer des méthodes alternatives pour lutter contre les insectes vecteurs de pathogènes et ravageurs de culture.
Quelle efficacité pour les lâchers de moustiques ?
Ce sont 60.000 mâles stériles aedes aegypti qui ont été lâchés dans cette zone. « Nous avons constaté une baisse de 88% de cette espèce en juillet 2021 » indique Thierry Baldet, entomologiste médical du Cirad et coordinateur du Réseau régional One Health de l’océan Indien (OHOI). « Même si le moustique tigre reste le principal vecteur de la dengue, l’aedes aegypti est une espèce à risque qu’il faut continuer à surveiller » précise le scientifique.
« Même si nous n’avons pu lâcher que 60.000 moustiques sur les 600.000 prévus, le résultat est très encourageant » explique-t-il. Le Cirad a constaté une quasi disparation de l’aedes aegypti dans le secteur concerné par les lâchers de moustiques « même si cela reste temporaire » souligne Thierry Balder.Le Cirad et l’IRD avait prévu de lâcher initialement 600.000 moustiques mâles stérilisés mais à cause des « tensions fortes au niveau de l’aérien » le reste des individus n’a pu être reçu de Vienne. Pour mener cet essai pilote, des moustiques de la même espèce et issus de La Réunion ont été envoyés à l’insectarium de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA) à Vienne, faute d’insectarium local ayant les capacités d’accueil suffisantes pour le lancer un essai pilote. Les moustiques y ont ensuite été élevés puis stérilisés par irradiation. « C’est une technique utilisée couramment pour les graines et le plasma et qui n’a aucune incidence pour l’Homme » tient à préciser Thierry Baldet.
Moustique stérile avec ou sans biocide
Cette opération ciblait seulement les mâles stériles de l’espèce aedes aegypti. « Cet essai pilote a été réalisé sur cette espèce pour montrer son efficacité » explique Thierry Baldet. En plus de relâcher cette catégorie de moustiques, le Cirad et l’IRD ont effectué cette TIS avec des individus recouverts d’un biocide, le pyriproxyfène, une susbtance qui permet de tuer toute descendance. « Le moustique aedes aegypti mâle rend la femelle stérile et lui transfère le biocide. Quand elle se rendra dans le gite larvaire, elle ramènera cette substance avec elle ce qui tuera toute sa descendance » détaille l’entomologiste.
Cette TIS renforcée se veut respectueuse de la biodiversité réunionnaise. « Ces lâchers de moustiques touchent seulement les espèces invasives et non les endémiques » tient à préciser le scientifique. « Les espèces locales ne transmettent pas le virus de la dengue, et en menant ces TIS nous les préservons » ajoute-t-il. A La Réunion, deux espèces de moustiques sur 12 sont endémiques.
Lâcher par drone ou par voiture
Les scientifiques ont lâché des moustiques par drone et depuis le sol. « Le lâcher par drone est encore en phase de développement » précise Thierry Baldet, ce qui explique que moins d’individus ont pu être relâchés. « Nous avons constaté une surmortalité de ces moustiques » indique-t-il. Néanmoins, le drone permet de les libérer sur une plus grande surface. « Nous travaillons actuellement sur l’amélioration des lâchers par drone, pour qu’ils soient plus précis et qu’ils couvrent de plus larges surfaces » explique-t-il.
A contrario, les moustiques sont plus résistants et plus nombreux quand ils sont lâchés depuis le sol. Mais l’opération coûte plus chère, couvre une zone moins importante et mobilise plus de moyens financiers et logistiques.
Le Cirad ne prévoit pas d’autres lâchers de moustiques pour l’année 2022 mais est actuellement en réflexion pour mettre en place d’autres études de plus grande envergure. « Nous souhaitons mettre en place des essais plus importants qui prennent en compte les paramètres de transmission de la dengue, les vecteurs virologiques et cliniques » explique Thierry Balder. « Nous voulons montrer que cette technique marche pour contrôler la transmission de cette maladie » ajoute-t-il.
Ces études permettront de couvrir une région plus importante « pas toute La Réunion » tient à préciser l’entomologiste, « mais à l’échelle d’une ville ». Les prochaines surfaces qui pourraient faire l’objet de lâchers de moustiques stériles sont les zones littorales, les plus touchées par la dengue. « On agira de manière raisonnée car il faut étudier aussi les coûts et l’efficacité de ce type d’intervention de manière durable » indique le scientifique.
Une opération également contre Aedes Albopictus
L’IRD a elle aussi mené des opérations de lâchers de moustiques stériles. La phase d’expérimentation a débuté en juillet 2021 dans la zone de Duparc de Sainte-Marie. Cette TIS classique se déroule sur un an, jusqu’au mois de juillet 2022. Les résultats de mi-parcours seront communiqués durant le mois de mars. Cette opération cible cette fois-ci l’aedes albopictus, « une espèce préoccupante et responsable des épidémies de chikungunya et de la dengue » explique Louis Clément Gouagna, chercheur scientifique à l’IRD et responsable coordinateur du programme TIS à La Réunion. Les moustiques aedes albopictus sont ciblés du fait de leur « répartition inégale sur l’île contrairement à celle de l’aegypti qui se trouve principalement dans les espaces sauvages du sud de l’île » indique le chercheur scientifique de l’IRD.
Dans les deux cas de la TIS, classique et renforcée, aucune mutation n’est possible car l’œuf n’est pas viable. « Les mâles sont stérilisés par rayon X, c’est comme si on leur faisait passer une radio » souligne Louis Clément Gouagna.
« Ces lâchers de moustiques permettent de baisser significativement la population, pas de l’éradiquer » précise le responsable coordinateur du programme TIS. » Si on réduit leur fertilité maintenant on peut diminuer leur nombre pour les années à venir »souligne-t-il.
Si ces techniques de l’insecte stérile permettent de réduire considérablement la population de moustiques aedes albopictus et aedes aegypti, Louis Clément Gouagna tient à rappeler que les gestes traditionnels doivent être appliqués. » C’est uniquement avec l’aide la population que nous pourrons réduire ces populations de moustiques « .
Une nouvelle avancée scientifique pourrait permettre d’intensifier la lutte contre la dengue. La pépinière du Cyroi (Cyclotron Réunion Océan Indien), accueille la société Symbiotic SAS qui utilise la bactérie Wolbachia pour tenter de vaincre le virus de la dengue. L’expérience menée en Indonésie avait été plutôt concluante. Sur les 312.000 personnes, 77% montrait une réduction des cas de dengue. Symbiotic SASvise une mise en production début 2024. Une bonne nouvelle pour tenter d’éradiquer cette épidémie qui touche La Réunion depuis des années.
La Dengue
Pour rappel, le virus de la dengue est présent sur notre île depuis le début des années 2000. Mais ce n’est qu’à partir de 2018 que l’épidémie s’intensifie. 4 ans désormais que La Réunion vit sous la menace de la dengue, virus transmis par son principal vecteur le moustique tigre. L’ARS (Agence régionale de santé) recommande d’appliquer les gestes traditionnels pour se protéger et éviter la prolifération des moustiques : se protéger des piqûres avec des répulsifs, moustiquaires et éliminer et vider l’eau stagnante des gîtes à moustiques : tout ce qui peut contenir de l’eau chez soi et tout autour de son domicile.
L’épidémie est encore bien présente à La Réunion. Du 7 au 20 février 2022, 90 cas de dengue ont été signalés. Depuis le début de l’année, trois hospitalisations pour dengue dont deux pour forme sévère et 10 passages aux urgences ont été enregistrés
Le 8 mars dernier, le Conseil municipal de Mont-de-Marsan a voté une subvention de 50 euros pour aider à l’achat d’un piège à moustique tigre. Afin de pouvoir en bénéficier, il faut que cinq voisins d’une même rue en fassent la demande.
La commune de Mont-de-Marsan incite les Montois à acheter des pièges à moustique. Chaque habitant qui fait l’acquisition d’un de ces appareils pourra bénéficier d’un remboursement de cinquante euros, à condition d’avoir convaincu quatre voisins de faire de même.
Un projet à entreprendre avec ses voisins !
Les pièges à moustiques ont une portée efficace de 30 mètres carrés. Un moustique, lui, se déplace sur 150 mètres carrés. Autrement dit, cinq pièges sont nécessaires pour quadriller la zone de déplacement du moustique.
« La condition pour que l’on puisse participer à cette aide à l’achat, c’est qu’il faut que cinq voisins en parlent entre eux, et qu’ils se mettent d’accord pour s’équiper”, explique Marie-Christine Bourdieu, adjointe chargée des espaces verts.
Un piège à moustique s’achète aux alentours de 150 €. Vous pouvez choisir votre meilleur piège à moustique ici. Pour obtenir un remboursement de 50 €, il faut faire une demande en cliquant sur ce lien. L’aide devrait bénéficier à une centaine de Montois. En fonction des résultats, le dispositif pourra être étendu par la suite. Actuellement, selon l’Agence régionale de santé, une cinquantaine de communes landaises sont touchées par le moustique tigre, soit 40 % des habitants.
Il y a aussi des punaises de lit à Mont de Marsan et personne ne dit rien… incroyable !
L’Organisation Mondiale de la Santé vient de confirmer que plusieurs personnes, dont une femme enceinte, ont été infectées par le virus Zika en Inde. Cette transmission serait cependant de faible intensité.
L’Inde rejoint donc la liste des pays colonisés par le virus Zika. L’organisation mondiale de la santé (OMS) vient de rapporter vendredi 26 mai 2017 que les autorités indiennes avaient confirmé des premiers cas d’infection par le virus dans le pays.
Une femme enceinte fait partie des cas confirmés lors d’examens de routine menés dans un laboratoire de l’Etat du Gujarat (dans l’ouest du pays) sur plus d’un an. Ces cas « suggèrent une transmission de faible intensité du virus Zika » précise l’OMS (en anglais), tout en appelant néanmoins les autorités à renforcer leur surveillance.
Transmission par le moustique tigre et par voie sexuelle
Déjà 70 pays et territoires ont confirmé la présence du virus Zika depuis 2015. Celui-ci est transmis par la piqûre d’un moustique de type Aedes (mieux connu sous le nom de moustique tigre) infecté mais on a aussi observé des cas de transmission du zika par voie sexuelle.
Cette infection virale est tenue pour responsable de microcéphalies (cerveau anormalement petit) chez des bébés nés de mères infectées ainsi que de disproportions crânio-faciales, de spasticité (désordres musculaires), de convulsions, d’irritabilité et de dysfonctionnements de certaines parties du cerveau se manifestant par des troubles de l’alimentation et des anomalies oculaires.
Zika avait par ailleurs occasionné une épidémie qui avait touché près d’un million et demi de personnes au Brésil. Une étude publiée l’an dernier dans la revue médicale britannique The Lancet Infectious Diseases, estimait qu’un tiers de l’humanité vit dans des pays où le virus pourrait encore se propager. Il s’agit potentiellement de l’Inde, la Chine, plusieurs pays d’Asie du sud-est et d’Afrique.
Il n’existe pour l’heure ni vaccin ni traitement contre ce virus. Même si celui-ci est bénin dans la plupart des cas, l’OMS met en garde sur son site ceux qui prévoient de voyager dans un pays touché par Zika : « Les femmes enceintes ou planifiant une grossesse doivent faire particulièrement attention à se protéger contre les piqûres des moustiques ».
Bien sur les indiens n’ont pas inventé les ventouses chinoises mais on peut considérer qu’ils ont leur équivalent et que cela soigne bien des maladies, même celles transmises par les moustiques tigre.
Il leur est par ailleurs conseillé de « ne pas se rendre dans les pays ou zones classées dans les catégories 1 ou 2 » et dont la liste est accessible ici.
La « Brigade du moustique tigre » en action début avril 2021
La ville de Pau prend le moustique-tigre par les cornes, et crée une brigade dédiée, afin de soutenir et de conseiller les Palois et Paloises dans la lutte contre la prolifération du moustique tigre, ce nuisible qui s’est étendu largement dans notre département. Pour une lutte efficace, la mobilisation de tous est primordiale.
Le moustique tigre
Le moustique tigre pique durant la journée (il est diurne), et ne nous laisse aucun répit. Il hante nos jardins et nos balcons, se reproduisant dans le moindre petit contenant d’eau stagnante. Le moustique tigre fait partie d’une espèce particulièrement agressive envers l’homme et potentiellement vecteur de maladies, comme la dengue, le chikungunya et le zika (a noter qu’il ne peut a priori pas transmettre la covid, voir notre article moustique tigre covid). Il n’y a actuellement pas d’épidémie de ces maladies en France métropolitaine mais, pour lutter contre ce risque et afin de limiter les nuisances occasionnées par ce moustique, il est essentiel de lutter contre sa prolifération. C’est pourquoi, la mobilisation de tous est très importante.
La « Brigade du moustique tigre »
La ville de Pau a donc créé les « Brigades du moustique tigre » : de véritables équipes de soutien et de conseils, qui se déplaceront à domicile et en porte-à-porte, mais également lors de réunions de quartier, afin d’aider et d’informer les habitants de Pau sur les actions à mener collectivement pour limiter la prolifération de ce nuisible.
La brigade, active dès début avril prochain, sera composée d’un agent et de deux personnes en Service civique, entièrement dédiés au service. Une adresse mail sera créée afin de conseiller les habitants sur les bons gestes à tenir et pour toute intervention à prévoir à domicile.
La brigade prévoit d’être présente lors de certaines réunions de quartiers afin d’échanger avec les habitants sur l’importance d’une action commune et des bonnes pratiques à mettre en œuvre, simples mais régulières, pour que chacun puisse profiter de ses espaces extérieurs en toute sérénité.
Adresse complète : Brigade du moustique tigre – Direction Prévention et Sécurité Publique Complexe de la République, Place de la République, Pau, France
Vous vous êtes fait piquer par un moustique en plein mois de février en France métropolitaine ? Ce n’est pas si surprenant que cela, comme l’explique Rémi Foussadier, le directeur de l’entente interdépartementale de démoustication. En effet, il n’est pas rare que certaines femelles sortent de leur hibernation avec le redoux.
Mais pourquoi y a-t-il des moustiques alors que l’on est en plein hiver ?
En Drôme et en Ardèche, on a pu les voir voleter dans des maisons ou encore des appartements ces derniers jours, et certaines personnes se sont même faites piquer. Le phénomène est rare mais s’explique du fait des conditions météo de ces derniers jours. Il fait en effet particulièrement doux en ce moment dans certaines régions.
Il peut y avoir des moustiques qui se développent au sein des habitations et notamment des vides sanitaires lorsqu’ils se remettent en eau
Rémi Foussadier, le directeur de l’entente interdépartementale de démoustication (EID).
Il y a eu beaucoup de pluie, des conditions qui plaisent aux moustiques
Tout ça permet le développement des moustiques » culex » les mêmes que ceux qui tournent dans nos chambres la nuit l’été
Rémi Foussadier
D’autres moustiques, qui vivent eux dans l’espace naturel, ont pu sortir de leur hibernation pour aller piquer.
Le retour du moustique tigre ?
Le spécialiste se veut rassurant sur la question. Non, peu de chance que l’on se fasse piquer par un moustique tigre en cette période.
Son développement est lié à la photopériode [la durée d’une journée]. Or, elle n’est pas suffisante en ce moment pour permettre l’éclosion des œufs qui produiront des moustiques adultes
L’épidémie de Zika, virus transmissible par le fameux moustique tigre, continue de se propager.
La Guyane Française (en particulier le littoral) passe en phase épidémique du virus Zika, suite à l’annonce de la préfecture lundi dernier, du fait des 45 cas « biologiquement confirmés » et des 160 cas « suspectés ». Les lieux étant les plus touchés sont l’île de Cayenne, Kourou, l’Ouest, Saint-Laurent du Maroni et Mana.
Ce virus est transmis par le moustique Aedes albopictus (moustique tigre, également responsable de la dengue et du chikungunya). Il se manifeste en particulier par de la fièvre, des maux de tête, des courbatures ainsi que des éruptions cutanées. Attention : chez les femmes enceintes, la contamination peut être bien plus dangereuse, avec un risque de microcéphalie pour les nourrissons, c’est-à-dire une boîte crânienne anormalement petite.
Déjà 21 pays touchés en Amérique
Le virus est pour le moment présent dans 21 des 55 pays du continent américain, selon l’OMS. Le moustique tigre se retrouve dans tous les pays, à l’exception du Canada et du Chili. L’OMS a affirmé :
« anticiper que le virus va continuer à s’étendre et sans doute concerner tous les territoires où le moustique est présent ».
Trois nouveaux cas de dengue diagnostiqués à Saint-Laurent-du-Var, dans les Alpes Maritimes
MOUSTIQUE Le moustique tigre, vecteur de la maladie, est toujours là même si « son activité est ralentie »
En septembre, un foyer de contamination avait déjà touché un quartier niçois (du Parc-Impérial – Mantega – Le Piol). Cinq cas de dengue avaient alors été enregistrés en l’espace de quelques semaines. Ce mercredi, l’Agence régionale de santé (ARS) Paca annonce que le virus circule actuellement à Saint-Laurent-du-Var. Dans cette commune limitrophe de Nice, trois cas autochtones (i.e. la maladie a été contractée sur le territoire national et pas à l’étranger par exemple) ont été détectés en l’espace d’un mois. Le moustique tigre, vecteur de la maladie, est toujours là, même si « son activité est ralentie » à cette période de l’année.
Les lieux de vie « démoustiqués »
Des opérations de démoustication sont donc réalisées « autour des lieux de résidence, professionnels et autres lieux fréquentés » par les personnes infectées, a également indiqué l’Ars, sans plus de précision sur leurs localisations.
En parallèle, les soignants de Saint-Laurent-du-Var ont été mobilisés pour le diagnostic d’éventuels autres cas. Compliqué en cette période de seconde vague de l’épidémie de Covid-19 puisque les symptômes de la dengue sont ressemblants (forte fièvre d’apparition brutale, douleurs musculaires ou articulaires, maux de tête notamment).
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