Les moustiques pourraient se souvenir de l’odeur des insecticides et les éviter

Une nouvelle étude montre que les moustiques sont capables de mémoriser les odeurs des produits anti-moustiques et ainsi de les éviter. Des capacités cognitives qui compliquent la lutte contre ces insectes qui transmettent de nombreuses maladies

Selon une étude publiée dans la revue Scientific Reports, les moustiques auraient développé une faculté qui leur permet de se souvenir de l’odeur des insecticides et de les éviter. En effet, des tests en laboratoire ont révélé que la plupart des moustiques femelles ayant survécu à des insecticides ont ensuite appris à esquiver ces produits chimiques, et ce, après une seule exposition à faible dose.

« Nous avons trouvé une réponse similaire qui démontre que les moustiques peuvent apprendre exceptionnellement rapidement »

Frédéric Triplet, entomologiste et co-auteur de l’étude, dans The Australian Business Journal. En tout, les femelles étaient capables de mémoriser les odeurs de cinq substances chimiques couramment utilisées dans les produits antimoustiques.

Deux espèces de moustiques en particulier ont montré ces aptitudes cognitives. Il s’agit d’Aedes aegypti et de Culex quinquefasciatus, des espèces répandues qui transmettent la dengue, le Zika, la fièvre jaune ou encore le chikungunya.

Une résistance comportementale

Selon les scientifiques, cette faculté à se souvenir des odeurs des insecticides et de les éviter n’est pas réellement une bonne nouvelle.

« S’ils évitent l’intérieur mais qu’ils ne sont pas tués, ils seront plus présents dehors, où il est plus difficile de se protéger. Je souhaite également vérifier si cette mémoire est transmissible à la descendance de l’insecte. Ce qui serait un handicap de plus pour le contrôle de cet indésirable

Frédéric Triplet

Ainsi, en plus d’une adaptation physique aux anti-moustiques déjà connue des scientifiques (comme le développement d’une peau plus épaisse), les moustiques développeraient également une « résistance comportementale » qui leur permettrait d’échapper aux effets des pesticides.

[Source : geo.fr]

700 cas de dengue en une semaine à La Réunion

Le moustique tigre, insecte tant redouté qui s’est introduit en France en 2004, fait régulièrement des ravages à la Réunion ! Egalement connu sous le nom de « Aedes albopictus », il peut transmettre le virus de la dengue par sa piqûre. On recense 700 cas en une semaine à travers 23 communes de l’ile.

Particulièrement à l’aise dans les zones au climat chaud, le moustique tigre circule activement au sein de 23 communes à l’Ile de la Réunion, selon l’Agence Régionale de la Santé.

La préfecture et l’ARS rappellent à la population l’importance des mesures de prévention essentielles pour freiner l’épidémie de dengue qui sévit au sein de cette région. Et pour cause, près de 700 cas de dengue ont été recensés en une semaine (du 25 au 31 mai).

Dengue : l’épidémie progresse

« L’épidémie continue de progresser dans l’ouest, à Saint-Paul et à Saint-Leu, ainsi qu’à Saint-Denis, alerte l’ARS de l’Ile de la Réunion. L’épidémie du covid-19 et le confinement ne doivent pas faire baisser la vigilance sur la dengue, qui peut être une maladie grave ».

En effet, cette maladie n’est pas à prendre à la légère. Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir évolution vers une forme sévère (2 à 5 jours après le début des symptômes).

Quels symptômes doivent alerter ?

La dengue se manifeste par une fièvre brutale accompagnée d’un ou plusieurs autres symptômes, à savoir :

  • maux de tête,
  • douleurs articulaires et/ou musculaires,
  • sensation de grande fatigue,
  • éruptions cutanées.

Dans les cas les plus graves, la dengue peut prendre des formes hémorragiques,
des atteintes hépatiques (foie), des défaillances cardio-vasculaires, des formes de détresse respiratoires (essoufflement). Elle peut aussi générer des vomissements et/ou un refus de s’alimenter chez l’enfant.

En fonction de l’état du patient, l’évolution peut être fatale.

Comment se prémunir de la dengue ?

Pour vous prémunir de la dengue, il est préconisé vous protéger des piqûres de moustiques à l’aide de sprays et crèmes répulsifs, moustiquaires pour les bébés, diffuseurs, vêtements longs, et serpentins.

En outre, « les moustiques se multiplient en pondant leurs œufs dans des récipients et objets contenant de l’eau, situés autour de la maison. Pour lutter contre les moustiques, il faut supprimer ces gîtes larvaires ou les vider toutes les semaines », ajoute l’ARS.

Moustique tigre : la France Métropolitaine n’est pas épargnée !

En métropole, ce moustique s’est développé rapidement depuis 2004 et est désormais implanté dans 58 départements, alerte le Ministère de la Santé. « Le moustique tigre est essentiellement urbain. Son caractère anthropophile [qui aime les lieux habités par l’homme, ndlr] explique qu’une fois installé dans une commune ou un département, il est pratiquement impossible de s’en débarrasser ».

Le Ministère des Solidarités et de la Santé ont publié un suivi annuel de la progression du moustique tigre. Dans les Pyrénées-Atlantiques, deux tiers de la population y est exposée. Le moustique tigre se développe avec d’autant plus de facilité que le climat est chaud. Ce n’est donc pas un hasard si les Pyrénées-Atlantiques, les Landes, la Gironde et le Lot-et-Garonne figurent parmi les départements où le parasite se développe le plus.

[source medisite]

Une commission de l’Assemblée Nationale s’intéresse au moustique tigre

Une commission d’enquête a été créée à l’automne 209. En ce mois de juin, elle débute une série d’auditions de scientifiques et de responsables de santé publique. 

L’appétit de conquête territoriale du moustique tigre intéresse les parlementaires. A l’automne 2019, l’Assemblée nationale a voté la constitution d’une commission d’enquête « sur les politiques publiques à mener contre la propagation des moustiques Aedes et des maladies vectorielles ».

Proposée par les socialistes et apparentés, elle est présidée par Ericka Bareigts, députée de La Réunion et ancienne ministre des Outre-mer. Si le confinement a ralenti le processus, la commission n’a pas perdu le cap. Elle menait cette semaine une série d’auditions de scientifiques et de responsables de santé publique.

Responsables de maladies

La raison d’être de tels travaux est sanitaire. « Les virus susceptibles d’être transmis par Aedes albopictus sont non seulement les quatre sérotypes de dengue mais aussi les virus du Zika et de la Rift Valley, ceux responsables de la fièvre jaune et du chikungunya. Loin de s’atténuer, ce phénomène est appelé à s’amplifier dans les années à venir en raison du réchauffement climatique (…) En fonction des scenarios de réchauffement, l’aire de propagation du moustique tigre pourrait s’étendre jusqu’à Oslo, capitale de la Norvège. Parce que cette réalité doit être acceptée, il nous faut se préparer à être résilient », était-il indiqué l’automne dernier pour justifier la création de la commission d’enquête.

« En fonction des scenarios de réchauffement, l’aire de propagation du moustique tigre pourrait s’étendre jusqu’à Oslo, capitale de la Norvège »

ARS

Le risque n’est pas purement théorique. En effet, en 2018, on dénombrait 189cas importés de dengue, six cas importés de chikungunya et huit cas autochtones de dengue couvrant deux foyers dans les Alpes-Maritimes et dans l’Hérault. En 2019, les chiffres au 15novembre démontraient une nette augmentation des cas importés : une multiplication par 3,2 pour la dengue et une multiplication par 8,8 pour le chikungunya. Les contrées méditerranéennes sont les plus concernées à ce jour.

[Source : sudouest.fr]

Coronavirus – Moins de risques de contracter une maladie tropicale

La pandémie de coronavirus aura au moins eu un effet bénéfique : bien qu’il y ait toujours autant de moustiques, le risque de contracter une maladie tropicale est en forte baisse dans le pourtour méditerranéen. Explication.

  • Du fait du confinement, les moustiques transmettent moins de maladies que d’habitude cette année.
  • Les chercheurs ne savent pas si la tendance va se confirmer ou s’inverser cet été, avec la reprise des voyages.

Même si les moustiques ne transmettent pas le coronavirus, ils sont vecteurs de la dengue, du chikungunya ou encore du zika.

« On observe une assez forte diminution du nombre de contaminations, pointe Grégory L’Ambert, entomologiste médical à l’EID. Sur un mois, on a 8 à 12 fois moins de cas importés, c’est-à-dire de voyageurs qui reviennent porteurs de maladie, par rapport à l’année dernière. »

« Autant de moustiques-tigres que d’habitude »

Ce phénomène s’explique par le confinement et la forte limitation des voyages à l’étranger et dans les DOM-TOM. « Actuellement, il y a dans l’Océan Indien et dans les Caraïbes une forte circulation du virus de la dengue, rappelle Grégory L’Ambert. On ne sait pas si le risque va rester faible toute l’année. »

Si des cas sont constatés en France, la procédure impose une démoustication, ce qui a pour but d’empêcher les cas dits « autochtones », c’est-à-dire des malades qui seraient contaminés suite à nue piqure par un moustique en France (qui aurait donc préalablement piqué un malade de retour de voyage).

« Il y a malheureusement autant de moustiques-tigres que d’habitude, déplore Grégory L’Ambert. On a des températures élevées qui accélèrent leur développement, donc il faudra être très prudent dans les prochaines semaines. »

[source 20 minutes]

Alpes Maritimes – Quatre cas de dengue autochtone à Vallauris

Ce sont l’Agence régionale de Santé (ARS) de Provence-Alpes Côte d’Azur et la préfecture des Alpes-Maritimes qui l’ont annoncé : quatre cas de dengue autochtone ont bel et bien été confirmés. On parle de cas autochtone lorsque la maladie a été attrapée en France par une personne n’ayant pas voyagé à l’étranger récemment.

Il s’agit par ailleurs du « cinquième cas connu dans les Alpes-Maritimes, ont assuré l’ARS et la préfecture dans un communiqué commun, en précisant que les personnes infectées par le virus étaient « guéries ».

Ces nouveaux cas de dengue ont été enregistrés dans le même quartier que le cas de dengue signalé le 18 septembre dernier. Il s’agit d’un « foyer localisé de circulation du virus », a précisé le même communiqué.

L’ARS et la préfecture des Alpes-Maritimes ont également expliqué que ce quartier avait été démoustiqué à plusieurs reprises depuis la déclaration du premier cas. « D’autres actions de démoustication sont menées dans les autres lieux fréquentés par les cas », ont-ils ajouté.

Les symptômes de la dengue

Le moustique tigre, qui peut également transmettre le chikungunya et le zika, est implanté dans plus de la moitié des départements en France, dont Paris.

La dengue se traduit par de fortes fièvres, des douleurs articulaires et de la fatigue. Plus d’informations ici : dengue

Dans un faible pourcentage de cas, elle peut être mortelle si elle prend une forme hémorragique ou se porte sur des organes vitaux.

[Source : Nice Matin]

Moustique tigre : 53 cas de dengue recensés en PACA depuis le 1er mai

Si le mois d’août touche bientôt à sa fin, les moustiques, eux, ne sont pas prêts à partir. « Nous ne sommes qu’au milieu de la période de prolifération. Il reste encore quelques mois avant d’en avoir fini », rappelle Samer Aboukais, médecin gestionnaire des alertes en veille sanitaire à l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARS Paca).

Le 26 juin dernier, 17 cas de dengue avaient déjà été recensés en PACA. Deux mois plus tard, ce sont plus de 50 personnes qui ont contracté cette maladie dans la région. « Depuis le 1er mai, nous avons enregistré 53 cas confirmés de dengue en Paca. 28 sont recensés dans les Bouches-du-Rhône, 1 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 2 dans le Vaucluse, 8 dans le Var et 14 dans les Alpes-Maritimes », précise-t-il.

dengue france

Deux cas de chikungunya dans les Bouches-du-Rhône

Importée des pays d’Asie comme la Thaïlande ou de l’île de la Réunion, la dengue est une maladie qui provoque des fièvres brutales, ainsi que des douleurs lombaires et musculaires. Dans les cas plus graves, elle peut provoquer des complications sévères, comme des méningites ou des encéphalites. « Cela n’arrive que dans 1% des cas. Heureusement aujourd’hui, sa seule présence n’entraîne pas nécessairement l’apparition de maladie, car il faut qu’un moustique tigre « sain » pique une personne contaminée lors d’un séjour hors de France métropolitaine. L’insecte, qui vit environ un mois, devient alors porteur du virus et peut le transmettre à une personne saine n’ayant pas séjourné hors du territoire. Ce qui crée un cas autochtone ».

En plus de ces 53 cas, deux cas de chikungunya ont été recensés dans les Bouches-du-Rhône. Si en apparence, ces chiffres peuvent alerter, la région est très loin d’être dans une situation critique. « L’an dernier, nous avons recensé plus de 400 cas. Pour le moment, il n’y a pas de cas autochtone donc c’est positif », rassure-t-il.

L’an dernier, la commune de Saint-Laurent-du-Var avait en revanche déclaré plusieurs cas autochtones (maladie contractée suite à une piqure d’insecte et non contractée lors d’un voyage à l’étranger) à la fin du mois d’octobre. « Nous sommes dans une période de retour de vacances, il y a donc plus de chance de voir des cas signalés. De plus, les conditions météo plus humides vont faciliter la prolifération de l’animal. Il faut donc rester vigilant », prévient-il.

En cas d’infection avérée par la dengue ou le chikungunya, une déclaration doit être faite auprès de l’ARS. Après cette déclaration, une surveillance (ou une démoustication) est faite aux alentours du domicile, du lieu de travail et des lieux que la personne infectée a fréquentés. L’objectif de cette opération est d’éradiquer le ou les moustiques tigres porteurs du virus. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est l’Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID) qui est dépêchée sur les lieux pour agir.

« Lorsque l’ARS est prévenue qu’un cas de dengue, de zika ou de chikungunya est détecté en France, ils retracent les points de passage de la personne touchée, afin de s’assurer qu’il n’y a pas de moustiques dans la zone », détaille Grégory L’Ambert, entomologiste à l’EID Méditerranée. Comme le moustique tigre est incapable de couvrir de longues distances, l’EID va vérifier qu’aucun moustique n’a été infecté par le porteur.

« Ce sont des lieux très localisés qui sont visés. On va donc vérifier qu’il n’y a pas de moustique tigre sur les lieux de passage du patient zéro. Pour cela, on va passer sur un rayon de 150 m des pyréthrinoïdes afin de tuer les potentiels moustiques infectés pour endiguer la propagation du virus ». Depuis le 1er mai, l’EID s’est déplacée 40 fois sur le territoire pour procéder à des surveillances.

Qu’il s’agisse des gouttières, des coupelles sous les pots de fleurs, des vases ou des jouets pour enfant, tout récipient où l’eau peut stagner est propice à la prolifération des moustiques tigres. Aujourd’hui, personne n’a réussi à éradiquer cette espèce, car personne ne fait assez attention à ces petits gestes du quotidien. En Asie du Sud-Est, des études ont prouvé que les moustiques trouvaient refuge à l’intérieur de plantes qui contenaient quelques millimètres d’eau. Autant dire que les eaux stagnantes provoquées par les pluies font office de paradis pour la prolifération du vampire ailé

Dix-huit cas de dengue en PACA

Après la récente et forte hausse de chaleur de juin, le moustique tigre est revenu en force dans nos jardins et sur nos terrasses. Sa prolifération depuis des années est d’une part agaçante, mais d’autre part dangereuse.
En effet, le moustique tigre peut être porteur de plusieurs virus, dont celui de la dengue.
Fin juin 2019, pas moins de 18 cas de dengue étaient confirmés en région PACA, ainsi qu’un cas probable de chikungunya.
L’ARS précise que ce ne sont que des cas importés et ce type d’infection arrive chaque année. Il n’y a donc pas lieu de paniquer.

Le risque est toutefois accru chaque année, à mesure que le moustique tigre progresse et s’implante dans le département. Le moustique tigre pourrait alors piquer une personne infectée par la dengue et transmettre ce virus à d’autres personnes dans un rayon de 150 à 200 mètres.

C’est pourquoi une démoustication est généralement pratiquée dès qu’un cas de dengue est confirmé.
Aucun cas de virus autochtone n’a encore été signalé cette année.

Tourisme : les effets néfastes du moustique tigre

Harcelés par les moustiques tigres, certains vacanciers évitent de sortir voire s’en vont.

Les moustiques peuvent devenir une réelle nuisance pour certaines personnes. C’est notamment le cas de beaucoup de touristes et résidents du Var, envahis par le moustique tigre. Ils attaquent même à l’heure du déjeuner.

« Un, deux, trois, quatre… Ça gratte tellement ma fille qu’elle gratte toutes les croûtes »

Céline, Vacancière dans le Var, originaire de Lyon

Mais au-delà des piqûres, l’impact de la prolifération des moustiques est aussi économique. « On estime que les quatre premiers couverts qu’on fait se font piquer pour tous les autres », explique un restaurateur. Cet établissement perdrait environ 30 couverts par soir.

« On essaye de traiter la terrasse avec des traitements d’appoint pour limiter toute la reproduction de moustiques qui peuvent se balader sous la terrasse »

Certaines familles sont même rentrées chez elles, comme c’est le cas dans un camping près de la plage de la Badine, à Hyères.

« D’un seul coup le bébé s’est mis à pleurer, il a pleuré toute la nuit. Au matin les parents ont plié bagage et sont rentrés chez eux. Le bébé avait au moins une trentaine de piqûres sur le visage, les bras. (…) Peut-être que ces gens ne reviendront pas l’an prochain », déplore Michel Topin, responsable du camping.

« Si on traite de façon systématique, on accoutume les moustiques au traitement »

L’Agence régionale de santé a refusé de pulvériser à nouveau des produits adaptés sur les zones infectées.

« Si l’on traite les moustiques de façon systématique, on les accoutume au traitement et en cas d’épidémie, il peut ne plus être efficace », explique sur BFMTV Jean-Pierre Giran, maire (LR) de Hyères.

Pour éviter la prolifération de ces insectes, notamment en cette région où sévit le moustique tigre, plusieurs gestes simples peuvent être adoptés. Il est déjà possible de supprimer une partie des lieux de ponte, en vidant régulièrement l’eau des coupelles de pots de fleurs, des vases, vérifier le bon écoulement des gouttières, vider ce qui peut contenir de l’eau (arrosoirs, seaux), et jeter les déchets dans une poubelle ou à la déchetterie.

En termes de protection des personnes, l’Agence régionale de santé recommande d’utiliser des produits anti-moustiques (à partir de 6 mois), porter des vêtements longs, amples et clairs et utiliser une moustiquaire imprégnée pour dormir la nuit.

Les autres bons gestes à mettre en oeuvre : se protéger du moustique tigre

[source : BFM TV]

50.000 cas de dengue et 65 décès en 2018 en Thaïlande

Les autorités sanitaires informent que la Thaïlande a dépassé le nombre de 50 000 cas de dengue en 2018

Selon le Bureau de l’Épidémiologie du Ministère de la Santé, un total de 50 079 cas ont été confirmés dans les 77 provinces du pays au 27 août 2018. Un total de 65 personnes sont par ailleurs décédées des suites de complications liées à la maladie.

Les provinces dans lesquelles les risques de contracter la maladie sont les plus élevés sont Phuket, Nakhon Pathom, Phichit, Mae Hong Son et Krabi.

La dengue est une maladie infectieuse transmise par les moustiques dans la plupart des zones tropicales à travers le monde. Autrefois, elle était appelée « fièvre des os fracturés  » en raison des fortes douleurs articulaires et musculaires ressenties par les patients.

Le virus s’attrape après la piqûre d’un moustique infecté de type Aedes Aegypti ou aedes albopictus (le fameux moustique tigre). Il est donc impossible d’attraper la dengue directement auprès d’un autre être humain.

Le Ministère de la Santé indique qu’il existe trois formes de dengue, de la plus légère à la plus sévère : la forme « classique », la forme hémorragique et la forme avec syndrome de choc.

L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’il pourrait y avoir entre 50 et 100 millions d’infections liées à la maladie de la dengue dans le monde chaque année. Cependant, de nouvelles recherches de l’Université d’Oxford et du Wellcome Trust suggèrent que ce nombre est probablement plus élevé, à hauteur de 390 millions d’infections par an dans le monde

[source : siamactu.fr]

11 cas de West Nile Virus dans les Alpes Maritimes en 2018

Depuis le mois de juillet, 11 cas de contamination au virus West Nile ont été confirmés dans le département des Alpes-Maritimes. L’Agence Régionale de Santé appelle à la vigilance pour limiter la propagation de la maladie.

« La circulation du virus West Nile commence plus tôt et est et plus forte cette année. » L’Agence Régionale de Santé (ARS) Provence-Alpes-Côte-D’azur (PACA) dresse le bilan de l’infection au virus West Nile qui sévit dans les Alpes-Maritimes depuis le mois de juillet 2018. Dans un communiqué publié le 31 août 2018, cette agence révèle que depuis le 7 juillet, « 11 personnes victimes de l’infection à virus West Nile ont été identifiées » dans ce département. Si la majorité de ces personnes sont « aujourd’hui guéries et en bonne santé », une personne « atteinte d’une forme neuro-invasive est toujours hospitalisée » rapporte l’ARS.

Les symptômes : fièvre brutale, maux de tête, douleurs musculaires

Les 11 cas enregistrés cet été « témoignent d’une circulation du virus West Nile dans le département des Alpes Maritimes ». Cela justifie l’appel « à la vigilance des professionnels de santé et des établissements de santé pour signaler tout nouveau cas suspect » lancé par l’ARS PACA.

Le virus West Nile, aussi appelé virus du Nil, est propagé par les moustiques. Ces insectes transmettent l’affection aux mammifères, dont l’humain, après avoir piqué des oiseaux contaminés. Les symptômes comprennent une fièvre brutale, accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires ou encore de vomissements, détaille l’Institut Pasteur sur son site internet.Plus rarement, des complications neurologiques peuvent survenir (méningite et encéphalite dans moins de 1 % des cas). « Toute personne présentant ces symptômes doit consulter son médecin » rappelle l’ARS.

La France n’est pas le seul pays d’Europe à être touché par le virus du Nil. La Grèce par exemple, déplore 17 décès dus à ce virus au 30 août 2018, selon un rapport du ministère de la Santé hellénique.

Les bons gestes

Contrairement à la dengue, au zika ou au chikungunya qui sont véhiculés par le moustique tigre, le virus West Nile est transmis par les piqûres du moustique Culex. Nous vous rappelons les bons gestes à adopter pour se protéger contre les piqûres de moustique

[Source : e-sante.fr]