Un bassin plein de larves de moustiques

Nous venons de prendre ces photos d’un petit bassin en plein centre ville dans le département 06 (Alpes Maritimes), en ce mois de mai 2014. On y découvre une grande quantité d’eau stagnante, très propice à l’implantation du moustique tigre. Il ne nous est pas possible de déterminer si ces larves sont des larves de moustique commun ou de moustique tigre, mais dans tous les cas ce type de retenue d’eau devrait être évité autant que faire se peut.
La mairie a été informée du problème et devrait réagir rapidement.
A noter que l’été dernier (2013), cette zone était infestée de moustiques tigres, même en plein milieu de la journée (zone ombragée et fraiche).

Pour ce genre de bassin, plusieurs solutions sont possibles :
– y déposer du larvicide biologique (à renouveler dès qu’il pleut)
– y fixer (au fond) des bouts de cuivre. Le cuivre appauvrit le taux d’oxygène dans l’eau et empêche le développement de larves. Cette méthode est décrite un peu partout sur Internet mais nous n’avons pas eu l’occasion de l’éprouver.
– vider l’eau et placer une purge pour qu’elle se vide seule après chaque orage (et vérifier régulièrement que la purge n’est pas bouchée)
– y verser du sable à raz-bord pour qu’il n’y ait plus d’eau stagnante
– le transformer en pot de fleurs géant, rempli de terre et de plantes qui supportent l’humidité, de manière à favoriser l’implantation d’un écosystème (araignées d’eau, grenouilles etc) qui devraient ensuite se nourrir des moustiques et larves.
– faire appel à l’EID ou des professionnels de la démoustication

Larves de moustiques dans un bassin en plein centre ville
Larves de moustiques dans un bassin en plein centre ville
Larves de moustiques dans un bassin en plein centre ville
Larves de moustiques dans un bassin en plein centre ville

Antilles: un décès à Saint-Martin « indirectement lié » au chikungunya

Le premier décès "indirectement lié au chikungunya" à eu lieu aux antilles à Saint-Martin, dans le cadre de l’épidémie de chikungunya.
C’est sur cette île des Antilles que le foyer de l’épidémie avait été confirmé début décembre 2013. Si l’on précise que ce décès est "indirectement lié" au chikungunya, c’est en particulier du fait que ce patient présentait des comorbidités existantes. Il était hospitalisé pour une forme sévère de la maladie

L’ARS (Agence régionale de santé) et la préfecture ont précisé que ce décès concernait un "homme de 81 ans qui présentait d’autres pathologies". Une autre personne était hospitalisée à Saint-Martin pour une forme sévère de la maladie.

A Saint Martin, l’épidémie continue de progresser, avec près de 500 cas suspects recensés par les médecins généralistes et près de 300 confirmés ou jugés probables après analyses par le Centre national de référence (CNR) des arbovirus de Marseille.

Sur l’île de Saint-Barthelémy, l’épidémie sévit également fortement, avec 81 cas suspects recensés et 31 cas confirmés ou jugés probables.

En Guadeloupe et en Martinique, il ne s’agirait pour l’instant que de chaînes de transmissions locales du virus et non d’une épidémie avérée, mais cet état de fait pourrait évoluer en Martinique car les épidémiologistes constatent une "intensification de la circulation du virus". Sur les 340 cas suspects de chikungunya en Martinique au 16 janvier, 127 sont confirmés ou jugés probables, et les deux tiers l’ont été lors de la seule deuxième semaine. Douze communes de l’île sont actuellement impactées.

[source : le parisien]

Arrivée de la dengue en région PACA ?

Le réseau Euro surveillance a indiqué le 12 décembre dernier qu’un cas de dengue autochtone avait été diagnostiqué chez une jeune femme. La victime, âgée d’une cinquantaine d’années n’avait pas voyagé avant de présenter les symptômes. Il s’agirait donc bien là d’un cas de dengue autochtone (3è depuis 2010 en France métropolitaine). En effet, le moustique tigre (aedes albopictus), est un des vecteurs de la maladie, et est présent en France et en particulier dans la région PACA depuis 2004.

Voir la vidéo de Philippe Parola, spécialiste des épidémies et professeur à la faculté de médecine de Marseille. Il n’exclut pas l’apparition de nouveaux cas de dengue et de chikungunya dans la région.

une épidémie de dengue pourrait donc arriver en France. Pour celà, il faudrait réunir a minima les conditions suivantes : qu’une personne revienne infectée avec ce virus depuis un autre pays, que cette personne se fasse piquer par un moustique tigre en France métropolitaine, pendant sa période d’activité (mai-octobre), et que ce moustique pique d’autres personnes. Si ces autres personnes se font à leur tour piquer, c’est là que l’épidémie peut commencer. En revanche, chaque médecin doit déclarer tout cas suspecte de dengue. Le cas échéant, l’ARS peut déclencher une opération de « nettoyage », qui vise à éliminer tous les moustiques tigres présents dans un rayon plus ou moins large autour des sites que la personne a visités.

[source : outre-mer 1ère] [Compléments : moustique-tigre.info]

Epidémie de chikungunya à Saint Barthélemy

Les cas suspecté de chikungunya à Saint Barthélemy (voir l’article chikungunya Antilles) ont été confirmés le 30 décembre dans un bulletin diffusé par l’ARS et l’InVS.

Le bulletin précise que « La surveillance à Saint Barthélemy a mis en évidence des chaines locales de transmission »,  « ces deux territoires  [avec Saint Martin NDLR] sont placés en situation épidémique ».

Il semble donc que ces cas de chikungunya ne soient pas uniquement des cas importés, mais bel et bien des cas de chikungunya transmis localement dans ces deux îles.

epidemie-chikungunya-antilles

[source : InVS]

Deux premiers cas de chikungunya en Martinique

Deux premiers cas de chikungunya diagnostiqués en Martinique

L’ARS de la Martinique a confirmé ce vendredi 20 décembre que deux cas de chikungunya ont été diagnostiqués en Martinique jeudi 19 décembre 2013. Cette confirmation a été possible grâce à des prises de sang sur les deux personnes malades; prises de sang qui ont ensuite été analysées à Marseille (au centre national de référence).
Ce sont les premiers cas officiellement diagnostiqués en Martinique. En effet, le chikungunya était jusqu’alors absent de la région, contrairement au virus de la dengue, qui est un virus endémique des caraïbes. Le virus du chukungunya peut être véhiculé par le moustique aedes argypti comme par le moustique tigre, ou aedes albopictus

Renforcement des mesures de surveillance

De nouvelles actions ont été mises en place par l’ARS de la Martinique et la cellule interrégionale d’épidémiologies Antilles-Guyane. Elles viennent compléter le dispositif de surveillance interrégionale renforcé, qui avait été mis en place, du fait de la confirmation des premiers cas de chikungunya confirmés début décembre à Saint-Martin. voir aussi l’article : chikungunya Saint Martin

Douleurs intenses et forte fièvre

Le temps d’incubation du chikungunya est de quatre et sept jours après la piqûre du moustique. Les symptômes sont généralement caractérisés par une intense et rapide fièvre, accompagnée de douleurs articulaires, très intenses et parfois incapacitantes, se situant particulièrement autour des poignets, des chevilles et des phalanges. Ces symptômes peuvent par ailleurs être accompagnés de douleurs musculaires et de maux de tête, une grande fatigue ainsi qu’une éruption cutanée et des démangeaisons, par exemple au niveau de la voute plantaire. Dans certains cas, par des hémorragies bénignes peuvent se déclarer au niveau des gencives, particulièrement chez les enfants.
Ces symptômes s’étalent généralement sur cinq à dix jours, bien que les douleurs articulaires puissent rester plus longtemps. Dans certains cas, rares, il peut être nécessaire de procéder à une hospitalisation.

[source : le monde]

Chasse au moustique du chikungunya à Saint Martin

A Saint Martin, on lance la chasse au moustique du Chikungunya : aedes aegypti.
C’est avec l’Agence Régional de Santé de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, que la préfecture a lancé l’alerte chikungunya, à destination de la presse. En effet, depuis quelques semaines, quelques messages semblaient donner l’impression que plusieurs personnes ressentaient les symptômes du chikungunya (notamment fièvre et douleurs articulaires). Ce derniers jours, deux cas de chikungunya ont été confirmés à Oyster Pond.

A noter que le moyen le plus efficace pour lutter contre cette maladie est d’éliminer l’aedes aegypti. C’est d’autant plus important que le virus n’a à ce jour jamais touché Saint-Martin et pas conséquent, la population n’a développé aucune immunité. le chykungunya a donc tout loisir pour se développer rapidement et fortement.

Voici une plaquette éditée spécialement pour lutter contre aedes aegypti. Les gestes de base sont de vider tous les récipients du jardin, y compris les pots à bouture, pour lesquelles il faut également nettoyer les racines (les larves s’y accrochent), de nettoyer les gouttières et entretenir le jardin pour ne pas offrir de cachettes fraîches et humides aux moustiques.
chikungunya-aedes-aegypti(c) sxminfo

[source : sxminfo.fr]