Le chikungunya aux antilles et bientôt aux Etats-Unis ?

L’épidémie se propage dans les Antilles

En ce mois de janvier 2014, la présence du virus du chikungunya s’étend dans les antilles, et est maintenant confirmée en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane, après avoir infecté et fait deux morts à Saint Martin en décembre. Un cas à Saint-Barthélemy est en cours de confirmation. La souche du virus, semble-t-il asiatique, est différente de celui qui avait touché La Réunion en 2005 et 2006. Une forte diffusion aux Etats Unis est redoutée par les spécialistes.

Epidémie aux Etats Unis ?

« La situation est potentiellement explosive », explique à l’AFP le professeur Xavier de Lamballerie. « Il existe un risque extrêmement élevé que la souche envahisse les USA et différents pays des Amériques où ce vecteur est endémique », précise le directeur de l’unité Emergence des pathologies virales de l’université d’Aix-Marseille. En effet, le moustique Aedes Aegypti est très largement rependu aux Etats Unis

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Carte épidémie chikungunya dans les Antilles, janvier 2014.

 

[source : France Info]

Deux premiers cas de chikungunya en Martinique

Deux premiers cas de chikungunya diagnostiqués en Martinique

L’ARS de la Martinique a confirmé ce vendredi 20 décembre que deux cas de chikungunya ont été diagnostiqués en Martinique jeudi 19 décembre 2013. Cette confirmation a été possible grâce à des prises de sang sur les deux personnes malades; prises de sang qui ont ensuite été analysées à Marseille (au centre national de référence).
Ce sont les premiers cas officiellement diagnostiqués en Martinique. En effet, le chikungunya était jusqu’alors absent de la région, contrairement au virus de la dengue, qui est un virus endémique des caraïbes. Le virus du chukungunya peut être véhiculé par le moustique aedes argypti comme par le moustique tigre, ou aedes albopictus

Renforcement des mesures de surveillance

De nouvelles actions ont été mises en place par l’ARS de la Martinique et la cellule interrégionale d’épidémiologies Antilles-Guyane. Elles viennent compléter le dispositif de surveillance interrégionale renforcé, qui avait été mis en place, du fait de la confirmation des premiers cas de chikungunya confirmés début décembre à Saint-Martin. voir aussi l’article : chikungunya Saint Martin

Douleurs intenses et forte fièvre

Le temps d’incubation du chikungunya est de quatre et sept jours après la piqûre du moustique. Les symptômes sont généralement caractérisés par une intense et rapide fièvre, accompagnée de douleurs articulaires, très intenses et parfois incapacitantes, se situant particulièrement autour des poignets, des chevilles et des phalanges. Ces symptômes peuvent par ailleurs être accompagnés de douleurs musculaires et de maux de tête, une grande fatigue ainsi qu’une éruption cutanée et des démangeaisons, par exemple au niveau de la voute plantaire. Dans certains cas, par des hémorragies bénignes peuvent se déclarer au niveau des gencives, particulièrement chez les enfants.
Ces symptômes s’étalent généralement sur cinq à dix jours, bien que les douleurs articulaires puissent rester plus longtemps. Dans certains cas, rares, il peut être nécessaire de procéder à une hospitalisation.

[source : le monde]

Chasse au moustique du chikungunya à Saint Martin

A Saint Martin, on lance la chasse au moustique du Chikungunya : aedes aegypti.
C’est avec l’Agence Régional de Santé de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, que la préfecture a lancé l’alerte chikungunya, à destination de la presse. En effet, depuis quelques semaines, quelques messages semblaient donner l’impression que plusieurs personnes ressentaient les symptômes du chikungunya (notamment fièvre et douleurs articulaires). Ce derniers jours, deux cas de chikungunya ont été confirmés à Oyster Pond.

A noter que le moyen le plus efficace pour lutter contre cette maladie est d’éliminer l’aedes aegypti. C’est d’autant plus important que le virus n’a à ce jour jamais touché Saint-Martin et pas conséquent, la population n’a développé aucune immunité. le chykungunya a donc tout loisir pour se développer rapidement et fortement.

Voici une plaquette éditée spécialement pour lutter contre aedes aegypti. Les gestes de base sont de vider tous les récipients du jardin, y compris les pots à bouture, pour lesquelles il faut également nettoyer les racines (les larves s’y accrochent), de nettoyer les gouttières et entretenir le jardin pour ne pas offrir de cachettes fraîches et humides aux moustiques.
chikungunya-aedes-aegypti(c) sxminfo

[source : sxminfo.fr]