Un cas de dengue a été confirmé sur la presqu’île d’Ambès, en Gironde. Le maire, qui avait réclamé des traitements pour lutter contre la prolifération des moustiques, ne décolère pas.
Cette semaine, les équipes de l’établissement interdépartemental pour la démoustication du littoral Atlantique (EID) ont procédé à un traitement aérien sur une partie du quartier Beauregard d’Ambès, en Gironde, sur lequel un cas de dengue a été détecté. Il vise à diminuer significativement la population du moustique-tigre, qui peut transmettre ce virus à l’homme.
La personne touchée par cette maladie virale appelée « grippe tropicale » est actuellement hospitalisée. Il s’agirait d’un cas importé de dengue, c’est-à-dire que la personne a été piquée en dehors de la France métropolitaine, en l’occurrence au Bénin, selon les informations de France 3 Nouvelle Aquitaine.
Le maire réclamait un épandage préventif
« Malgré toutes les alertes, ce que nous redoutions vient d’arriver pour la première fois sur notre presqu’île. Le premier cas de dengue en Gironde a été détecté dans notre ville à Ambès, a réagi Kévin Subrenat, le maire d’Ambès, sur sa page Facebook. Depuis plusieurs mois, malgré une opposition insouciante et moqueuse à ce projet, je réitère ma demande d’un épandage anti-larvaire biologique sur la presqu’île. Au travers d’une pétition, le maire d’Ambarès-et-Lagrave et plus de 3.000 personnes ont demandé également cet épandage. »
Déjà en avril dernier, le maire avait signalé l’exaspération des habitants, harcelés en permanence par les moustiques et avait lancé une pétition pour demander des traitements. « Je me demande pourquoi le département de la Gironde, la préfecture, l’ARS et la DDTM optent pour un traitement curatif et hautement toxique en pleine zone urbaine plutôt qu’un traitement préventif biologique dans les marais, ce qui aurait permis d’abaisser la densité vectorielle et ainsi limiter la propagation potentielle de maladies. Est-ce que cela suffira pour que nos grandes instances ouvrent enfin les yeux et prennent en compte l’avis des élus locaux ? », questionne-t-il dans son communiqué.
[source : 20 Minutes]