Un patient admis à l’hôpital Samuel-Pozzi de Bergerac entre le 14 et 19 juin a ét diagnostiqué positif au virus de la dengue. Une opération de démoustication du quartier de l’hôpital a donc été mise en œuvre tôt mardi 2 juillet, entre 5 et 6 heures, une enquête entomologique y attestant de la présence du moustique tigre, vecteur potentiel du virus.
La personne pourrait avoir été contaminée lors d’un séjour en Afrique. Le protocole du plan ministériel anti-dissémination du chikungunya, de la dengue et du zika impose un traitement d’élimination des moustiques tigres.
L’objectif du traitement est d’éliminer les moustiques présents dans les lieux aux alentours du cas de dengue, afin d’éviter tout risque de propagation du virus dans l’hypothèse où ils auraient été contaminés en piquant cette personne.
C’est au passage d’un véhicule et, pour des traitements plus ciblés, à pied et au moyen d’appareils portatifs, qu’est pulvérisé l’insecticide, notamment sur le boulevard Albert-Calmette à hauteur de l’hôpital et dans les rues Joachim-du-Bellay et Ambroise-Paré.
« La deltaméthrine utilisée lors de ces traitements est pulvérisée à 1 gramme par hectare, soit un dosage très faible », est-il précisé dans le communiqué. « Ce traitement, qui s’applique dans un espace très limité, est une intervention parfaitement maîtrisée et qui ne revêt pas de danger particulier, sous réserve du respect des consignes transmises et distribuées aux habitants qui résident dans le secteur concerné ».
« Rentrer chez soi et fermer les fenêtres donnant sur la voie publique et les maintenir fermées pendant une heure », « ne pas se tenir à proximité de l’engin », « rentrer le linge, les jouets des enfants ou des aliments qui se trouveraient à l’extérieur », « éloigner ou rentrer les animaux (chien, chats…) et protéger leur gamelle », « attendre trois jours pour consommer, après les avoir lavés, légumes et fruits du potager » constituent les recommandations durant l’opération de pulvérisation.