La sécheresse fait reculer le moustique en 2017

Une année très calme
2017 aura été une année très calme. Malgré un cas rare du virus du Nil occidental, diagnostiqué sur une habitante de Nice-Nord le 20 octobre, l’Entente interdépartementale de démoustication (EID) Méditerranée, chargée de faire disparaître les nuisibles volants autour des personnes malades, n’est pratiquement pas intervenue cette saison dans les Alpes-Maritimes.

« Nous avons pulvérisé une zone une seule fois et c’était dans le cadre d’une simple suspicion », déclare Bernard Cadiou, le responsable de la structure.

En comparaison, 38 cas de dengue et de chikungunya importés avaient été signalés en 2015 dans le département et avaient entraîné des traitements insecticides…

Moins d’interventions du fait de la sécheresse

L’EID a « à peine » travaillé davantage dans le Var cette année, pour contenir deux foyers autochtones de chikungunya au Canet-des-Maures, résultant d’un seul et même cas importé.

Un bilan « très raisonnable » selon Bernard Cadiou, dû, selon lui, à la sécheresse qui a permis une prolifération modérée du moustique tigre, le principal vecteur de ces maladies.

Se protéger des piqures même en hiver

L’ARS demande néanmoins aux Azuréens de « se protéger des piqûres »

Le piqueur commence d’ailleurs, comme chaque automne, a baissé les armes pour entrer en diapause. Une période d’hibernation pour Aedes albopictus.

Culex Pipiens, son cousin sans rayure, lui, reste actif tout au long de l’année, même si sa population diminue en hiver. Et comme c’est lui qui peut-être un vecteur du virus du Nil occidental, l’Agence régionale de santé (ARS) Paca demande aux Azuréens de continuer « à se protéger des piqûres ».

[source : 20minutes.fr]