700 cas de dengue en une semaine à La Réunion

Le moustique tigre, insecte tant redouté qui s’est introduit en France en 2004, fait régulièrement des ravages à la Réunion ! Egalement connu sous le nom de « Aedes albopictus », il peut transmettre le virus de la dengue par sa piqûre. On recense 700 cas en une semaine à travers 23 communes de l’ile.

Particulièrement à l’aise dans les zones au climat chaud, le moustique tigre circule activement au sein de 23 communes à l’Ile de la Réunion, selon l’Agence Régionale de la Santé.

La préfecture et l’ARS rappellent à la population l’importance des mesures de prévention essentielles pour freiner l’épidémie de dengue qui sévit au sein de cette région. Et pour cause, près de 700 cas de dengue ont été recensés en une semaine (du 25 au 31 mai).

Dengue : l’épidémie progresse

« L’épidémie continue de progresser dans l’ouest, à Saint-Paul et à Saint-Leu, ainsi qu’à Saint-Denis, alerte l’ARS de l’Ile de la Réunion. L’épidémie du covid-19 et le confinement ne doivent pas faire baisser la vigilance sur la dengue, qui peut être une maladie grave ».

En effet, cette maladie n’est pas à prendre à la légère. Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir évolution vers une forme sévère (2 à 5 jours après le début des symptômes).

Quels symptômes doivent alerter ?

La dengue se manifeste par une fièvre brutale accompagnée d’un ou plusieurs autres symptômes, à savoir :

  • maux de tête,
  • douleurs articulaires et/ou musculaires,
  • sensation de grande fatigue,
  • éruptions cutanées.

Dans les cas les plus graves, la dengue peut prendre des formes hémorragiques,
des atteintes hépatiques (foie), des défaillances cardio-vasculaires, des formes de détresse respiratoires (essoufflement). Elle peut aussi générer des vomissements et/ou un refus de s’alimenter chez l’enfant.

En fonction de l’état du patient, l’évolution peut être fatale.

Comment se prémunir de la dengue ?

Pour vous prémunir de la dengue, il est préconisé vous protéger des piqûres de moustiques à l’aide de sprays et crèmes répulsifs, moustiquaires pour les bébés, diffuseurs, vêtements longs, et serpentins.

En outre, « les moustiques se multiplient en pondant leurs œufs dans des récipients et objets contenant de l’eau, situés autour de la maison. Pour lutter contre les moustiques, il faut supprimer ces gîtes larvaires ou les vider toutes les semaines », ajoute l’ARS.

Moustique tigre : la France Métropolitaine n’est pas épargnée !

En métropole, ce moustique s’est développé rapidement depuis 2004 et est désormais implanté dans 58 départements, alerte le Ministère de la Santé. « Le moustique tigre est essentiellement urbain. Son caractère anthropophile [qui aime les lieux habités par l’homme, ndlr] explique qu’une fois installé dans une commune ou un département, il est pratiquement impossible de s’en débarrasser ».

Le Ministère des Solidarités et de la Santé ont publié un suivi annuel de la progression du moustique tigre. Dans les Pyrénées-Atlantiques, deux tiers de la population y est exposée. Le moustique tigre se développe avec d’autant plus de facilité que le climat est chaud. Ce n’est donc pas un hasard si les Pyrénées-Atlantiques, les Landes, la Gironde et le Lot-et-Garonne figurent parmi les départements où le parasite se développe le plus.

[source medisite]

Coronavirus – Moins de risques de contracter une maladie tropicale

La pandémie de coronavirus aura au moins eu un effet bénéfique : bien qu’il y ait toujours autant de moustiques, le risque de contracter une maladie tropicale est en forte baisse dans le pourtour méditerranéen. Explication.

  • Du fait du confinement, les moustiques transmettent moins de maladies que d’habitude cette année.
  • Les chercheurs ne savent pas si la tendance va se confirmer ou s’inverser cet été, avec la reprise des voyages.

Même si les moustiques ne transmettent pas le coronavirus, ils sont vecteurs de la dengue, du chikungunya ou encore du zika.

« On observe une assez forte diminution du nombre de contaminations, pointe Grégory L’Ambert, entomologiste médical à l’EID. Sur un mois, on a 8 à 12 fois moins de cas importés, c’est-à-dire de voyageurs qui reviennent porteurs de maladie, par rapport à l’année dernière. »

« Autant de moustiques-tigres que d’habitude »

Ce phénomène s’explique par le confinement et la forte limitation des voyages à l’étranger et dans les DOM-TOM. « Actuellement, il y a dans l’Océan Indien et dans les Caraïbes une forte circulation du virus de la dengue, rappelle Grégory L’Ambert. On ne sait pas si le risque va rester faible toute l’année. »

Si des cas sont constatés en France, la procédure impose une démoustication, ce qui a pour but d’empêcher les cas dits « autochtones », c’est-à-dire des malades qui seraient contaminés suite à nue piqure par un moustique en France (qui aurait donc préalablement piqué un malade de retour de voyage).

« Il y a malheureusement autant de moustiques-tigres que d’habitude, déplore Grégory L’Ambert. On a des températures élevées qui accélèrent leur développement, donc il faudra être très prudent dans les prochaines semaines. »

[source 20 minutes]

Alpes Maritimes – Quatre cas de dengue autochtone à Vallauris

Ce sont l’Agence régionale de Santé (ARS) de Provence-Alpes Côte d’Azur et la préfecture des Alpes-Maritimes qui l’ont annoncé : quatre cas de dengue autochtone ont bel et bien été confirmés. On parle de cas autochtone lorsque la maladie a été attrapée en France par une personne n’ayant pas voyagé à l’étranger récemment.

Il s’agit par ailleurs du « cinquième cas connu dans les Alpes-Maritimes, ont assuré l’ARS et la préfecture dans un communiqué commun, en précisant que les personnes infectées par le virus étaient « guéries ».

Ces nouveaux cas de dengue ont été enregistrés dans le même quartier que le cas de dengue signalé le 18 septembre dernier. Il s’agit d’un « foyer localisé de circulation du virus », a précisé le même communiqué.

L’ARS et la préfecture des Alpes-Maritimes ont également expliqué que ce quartier avait été démoustiqué à plusieurs reprises depuis la déclaration du premier cas. « D’autres actions de démoustication sont menées dans les autres lieux fréquentés par les cas », ont-ils ajouté.

Les symptômes de la dengue

Le moustique tigre, qui peut également transmettre le chikungunya et le zika, est implanté dans plus de la moitié des départements en France, dont Paris.

La dengue se traduit par de fortes fièvres, des douleurs articulaires et de la fatigue. Plus d’informations ici : dengue

Dans un faible pourcentage de cas, elle peut être mortelle si elle prend une forme hémorragique ou se porte sur des organes vitaux.

[Source : Nice Matin]

Dix-huit cas de dengue en PACA

Après la récente et forte hausse de chaleur de juin, le moustique tigre est revenu en force dans nos jardins et sur nos terrasses. Sa prolifération depuis des années est d’une part agaçante, mais d’autre part dangereuse.
En effet, le moustique tigre peut être porteur de plusieurs virus, dont celui de la dengue.
Fin juin 2019, pas moins de 18 cas de dengue étaient confirmés en région PACA, ainsi qu’un cas probable de chikungunya.
L’ARS précise que ce ne sont que des cas importés et ce type d’infection arrive chaque année. Il n’y a donc pas lieu de paniquer.

Le risque est toutefois accru chaque année, à mesure que le moustique tigre progresse et s’implante dans le département. Le moustique tigre pourrait alors piquer une personne infectée par la dengue et transmettre ce virus à d’autres personnes dans un rayon de 150 à 200 mètres.

C’est pourquoi une démoustication est généralement pratiquée dès qu’un cas de dengue est confirmé.
Aucun cas de virus autochtone n’a encore été signalé cette année.

50.000 cas de dengue et 65 décès en 2018 en Thaïlande

Les autorités sanitaires informent que la Thaïlande a dépassé le nombre de 50 000 cas de dengue en 2018

Selon le Bureau de l’Épidémiologie du Ministère de la Santé, un total de 50 079 cas ont été confirmés dans les 77 provinces du pays au 27 août 2018. Un total de 65 personnes sont par ailleurs décédées des suites de complications liées à la maladie.

Les provinces dans lesquelles les risques de contracter la maladie sont les plus élevés sont Phuket, Nakhon Pathom, Phichit, Mae Hong Son et Krabi.

La dengue est une maladie infectieuse transmise par les moustiques dans la plupart des zones tropicales à travers le monde. Autrefois, elle était appelée « fièvre des os fracturés  » en raison des fortes douleurs articulaires et musculaires ressenties par les patients.

Le virus s’attrape après la piqûre d’un moustique infecté de type Aedes Aegypti ou aedes albopictus (le fameux moustique tigre). Il est donc impossible d’attraper la dengue directement auprès d’un autre être humain.

Le Ministère de la Santé indique qu’il existe trois formes de dengue, de la plus légère à la plus sévère : la forme « classique », la forme hémorragique et la forme avec syndrome de choc.

L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’il pourrait y avoir entre 50 et 100 millions d’infections liées à la maladie de la dengue dans le monde chaque année. Cependant, de nouvelles recherches de l’Université d’Oxford et du Wellcome Trust suggèrent que ce nombre est probablement plus élevé, à hauteur de 390 millions d’infections par an dans le monde

[source : siamactu.fr]

Suspicion de dengue ou de chikungunya à Aix en Provence

Un cas suspect de chikungunya ou de dengue a été détecté la semaine dernière à Aix-en-Provence. Un plan anti-dissémination a été effectué dans les lieux où cette personne réside.

C’est le premier cas suspect de dengue ou de chikungunya de l’année à Aix-en-Provence. Une personne de retour du Brésil a été hospitalisée en raison d’une probable contamination par le virus du chikungunya ou de la dengue (source Mairie d’Aix-en-Provence).

C’est son médecin qui a le premier diagnostiqué les symptômes propres à ces maladies (maux de tête et de douleurs musculaires). Aussitôt prévenue, l’Agence Régionale de la Santé (ARS) a missionné l’Entente interdépartementale de démoustication (EID) pour activer un « plan anti-dissémination ».

Une investigation entomologique a été menée aux alentours du domicile du patient infecté pour tenter de retrouver des moustiques tigres (principaux vecteurs de la maladie en France métropolitaine)

« L’investigation a montré la présence de moustiques tigres (adultes et larves) », précise la mairie d’Aix-en-Provence. Les « gîtes larvaires » ont été immédiatement supprimés et un traitement ciblé sur le secteur a été décidé mercredi 27 mai au matin.

[source : metronews]

Dengue et chikungunya en France métropolitaine

Après l’outremer, la métropole est touchée à son tour par la dengue et le chikungunya, deux maladies transmises par le moustique-tigre. L’Institut de veille sanitaire fait le point sur les cas déclarés en 2014. Et incite à la vigilance.

Bilan 2014 de la dengue et du chikungunya

Entre le 1er mai 2014 et le 30 novembre 2014 (qui est la période officielle d’activité du moustique-tigre), 454 cas de chikungunya et 167 cas de dengue ont été déclarés en métropole. La majorité concernait des personnes ayant préalablement voyagé dans des zones touchées par des épidémies (Guadeloupe, Guyane, Polynésie, Réunion, Martinique, …). D’autres personnes, en revanche, ont été contaminées par l’un de ces virus alors qu’elles étaient restées sur le sol français. On parle alors de cas « autochtones ». 15 personnes ont ainsi été contaminées en 2014 de façon autochtone (4 cas de dengue et 11 cas de chikungunya, tous dans le sud de la France, où le moustique tigre est largement implanté et actif).

Comment se propage le virus?

A Montpellier, en octobre 2014, le foyer de chikungunya s’est développé à partir d’un malade infecté au Cameroun. Le virus s’est ensuite propagé via les moustiques tigres dans les jardins environnants.

En ce qui concerne la dengue, deux personnes ont été touchées dans le Var (une étudiante et un enfant) et deux autres à Aubagne dans les Bouches du Rhône (un homme et une femme, tous deux voisins), en août et en septembre 2014.

Tous ces malades sont aujourd’hui guéris, mais certains ont gardé des séquelles, notamment des douleurs articulaires.

Systématiquement, des mesures ont été prises pour limiter le risque d’épidémie : une enquête en porte-à-porte dans un rayon de 200 mètres autour du domicile du patient pour identifier d’autres cas, l’épandage de produits anti-moustiques, l’élimination des réservoirs d’eaux pouvant accueillir des larves (seaux, vases, citernes…).

Ce plan anti-dissémination semble efficace puisque le nombre de cas est resté limité. Mais, dans l’éditorial du dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié par l’Institut de veille sanitaire, l’épidémiologiste Jean-Claude Desenclos s’interroge. Comment, à l’avenir, faire reculer le moustique-tigre ? Comment empêcher que d’autres virus, comme le Zika, débarquent en métropole ? Comment sensibiliser la population à ce risque émergent ?

Informations à lire sur le moustique tigre

[source : santemagazine.fr]

Dengue à Mayotte

Plus de 500 cas de dengue cette année à Mayotte

Selon l’ARS, 519 cas de dengue on été confirmés à Mayotte cette année.

Le virus s’est propagé de façon épidémique cette année, ce qui n’avait pas été le cas depuis bien longtemps. Jusqu’au mois d’avril, la situation a inquiété les autorités. La raison : c’est le « sérotype » de la dengue qui a sévi.

Il existe en effet plusieurs souches différentes de ce virus. Il est possible que lorsque la majorité de la population de Mayotte devient immunisée contre un type de dengue, ce soit une nouvelle souche qui prend place, avec un risque d’apparition de cas graves.
Heureusement, la crainte ne s’est pas concrétisée et très peu de malades ont été hospitalisés pour des formes aggravées du virus et aucun décès n’a été à déplorer.

La peur a été toutefois une occasion de changer les mentalités. C’est le constat révélé à la suite de la mise à contribution des habitants des communes, par l’ARS et la préfecture, pour nettoyer les rues de leurs villages et les débarrasser le plus possible des détritus qui pourrait stocker de l’eau stagnante.

En effet, le moustique tigre, vecteur de la dengue (et du chikungunya NDLR) étant relativement casanier (il reste généralement dans un rayon d’une cinquantaine de mètres autour de son gîte larvaire); nettoyer l’environnement proche des maisons est donc un moyen sûr de réduire sa population et donc de limiter les risques de piqure et de transmission du virus.

A noter qu’en 2013, une étude de l’IRS avait semble-t-il découvert un nouveau type de moustique capable de transmettre les virus de la dengue et du chikungunya : Stegomyia pia mais qu’il n’en est pas fait écho cette année dans les différentes publications.

Premier cas autochtone de dengue dans le var

L’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) et la préfecture du Var ont confirmé ce jeudi 21 août 2014 le premier cas autochtone de dengue dans le département du Var.
L’ARS a par ailleurs précisé qu’«il s’agit pour l’instant d’un cas unique et géographiquement isolé. La personne contaminée a consulté un médecin traitant et son état n’inspire aucune inquiétude».
A noter qu’on parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n’a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents.
La dengue, comme le chikungunya, est une maladie due à un virus qui se transmet d’homme à homme uniquement par l’intermédiaire d’une piqûre du moustique tigre (Aedes Albopictus ). Il pique principalement le matin et en fin de journée.

Le département a donc été officiellement placé en niveau 2 du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue (voir les différents niveaux d’alerte moustique tigre. Des actions de démoustication sont en cours autour de la zone de résidence de la personne contaminée.

Pour rappel, deux cas de transmission autochtone de dengue avaient déjà été recensés à Nice (dans les Alpes-Maritimes) en 2010 et également deux cas de transmission autochtone de chikungunya à Fréjus (dans le Var).

Pour limiter les risques de propagation du virus, il est essentiel de se protéger au quotidien contre les piqures de ce moustique. Consultez les dossiers dédiés :

[source : leParisien.fr]
[compléments : < a href= »https://moustique-tigre.info »>moustique-tigre.info]

Chikungunya et dengue : le moustique pourrait transmettre les deux virus en même temps

L’épidémie de chikungunya prend de l’ampleur aux Antilles et en Guyane, avec près de 300 cas. la question du moment est de savoir si le moustique vecteur, Aedes aegypti peut ou non transmettre deux virus, le chikungunya et la dengue, simultanément. Probablement, selon Anna-Bella Failloux, chercheur à l’Institut Pasteur.

Un autre moustique, le moustique tigre (aedes albopictus), peut quant-à-lui transmettre simultanément la dengue et le chikungunya (voir l’article publié par Anna-Bella Failloux en 2009, entomologiste à l’Institut Pasteur .

Au Gabon, certaines personnes avaient contracté en même temps ces deux virus, et les tests menés en laboratoire ont confirmé que c’était bien le moustique tigre qui pouvait transmettre ces deux virus simultanément en une seule piqure. En 2006 à La Réunion, plusieurs cas de co-infection avaient été suspectés, mais ces co-infections avaient bel et bien été confirmées en Inde, à Madagascar

Pour l’instant, une seule personne aurait contracté les deux virus à la fois à la Martinique mais ce probable cas de co-infection n’a pas été encore confirmé. il est donc important de savoir si Aedes aegypti, vecteur de la dengue et du chikungunya aux Antilles peut, comme son cousin le moustique tigre (Aedes albopictus) transmettre les deux virus simultanément. Il est par ailleurs à noter que la souche de chikungunya qui sévit aux Antilles n’est identique à celle qui a sévi à La Réunion en 2006.

L’institut Pasteur vient de recevoir des moustiques Aedes aegypti provenant de la Martinique, de la Guyane, de la Guadeloupe, de St Martin ainsi que des moustiques tigres (Aedes albopictus) provenant de Rio (où aura lieu la coupe du monde de football en 2014), des Etats-Unis et du sud de la France. Anna-Bella Failloux et son équipe vont mener plusieurs expériences très rapidement, afin de déterminer si oui ou non ces moustiques, vecteurs de la dengue peuvent être surinfectés par un deuxième virus, en l’occurrence le chikungunya.

[source : outre-mer 1ère]