Encore plus de moustiques en 2015 ?

Très peu d’insecticides homologués

Depuis la mission Racine il y a une cinquantaine d’années, l’EID Méditerranée et les collectivités territoriales qui la composent alertent sur le manque de soutien de la part de l’État et des conséquences des directives européennes qui mettent en péril son action de démoustication. Montpellier et la lande littorale redeviendront-ils la terre des moustiques ?

En effet, Christian Jean, président de l’EID, précise que depuis 2003, et notamment suite à la directive biocide (de 1998), il n’existe plus qu’un seul insecticide pour lutter contre les larves (le BTI) et un seul pour lutter contre les adultes (en milieu urbain uniquement) alors qu’il existait auparavant onze produits homologués.

Homologations longues et couteuses

Il est à souligner que les normes ont permis de limiter l’impact des insecticides sur l’environnement, mais l’EID alerte sur le coût prohibitif des homologations d’insecticides (jusqu’à un million d’euros). Ces coûts freinent les industriels qui estiment à une dizaine d’années le temps de rentabilisation de l’investissement, qui ne prennent donc pas ce risque. Dommage, lorsqu’on sait qu’une vingtaine de substances a été identifiée comme pouvant être homologuée. C’est un problème de santé publique. L’aide de l’Etat et de l’Union européenne serait donc la bienvenue.

Par ailleurs, l’impossibilité de varier les traitements augmente le risque de résistance et lorsqu’on sait que le moustique tigre, vecteur de la dengue et du chikungunya est définitivement installé chez nous, on comprend l’urgence de la situation.

[source : 20minutes]

Le moustique tigre prend l’autoroute avec le chikungunya

Des scientifiques panaméens ont retracé, le parcours du moustique tigre dans leur pays. Selon cette étude, le moustique tigre (Aedes Albopictus) utiliserait fortement les axes d’autoroutes pour se propager.

Panama (sud de l’Amérique centrale) a signalé son premier cas de chikungunya en mai 2014 et plusieurs transmissions autochtones ont été signalées depuis. Fort de ce constat, le Dr Matthew J. Miller et son équipe du Smithsonian Tropical Research Institute de Panama City ont tenté de décrire l’expansion géographique de ce moustique-tigre particulièrement invasif.

Ils ont prouvé que le premier spécimen d’aedes albopictus a été collecté au Panama en 2002, et qu’ensuite, il a connu une expansion rapide au niveau local. « Nos résultats montrent la prééminence du réseau autoroutier dans sa propagation au sein du pays », décrit Miller. « C’est pourquoi, nous recommandons de pulvériser de produits spécifiques, les véhicules qui empruntent les grands axes ».

De tels programmes existent déjà à Panama pour venir à bout d’un autre parasite : la lucilie bouchère (ou mouche de Libye) qui s’attaque au bétail. « Il conviendrait de les élargir à la lutte contre aedes albopictus », précise le scientifique, qui ajoute qu’une fois la traversée de Panama effectuée, le moustique gagne l’Europe par avion ou par cargo, notamment en se reproduisant dans les vieux pneus remplis d’eau pendant son trajet.

[source : destinationsante.com]

Perpignan – Un moustique tigre capturé en plein hiver

C’est à Fabrezan, près de Perpignan, qu’un moustique a pu être capturé vivant et placé dans une boîte transparente en ce mois de janvier 2015.
Le docteur Guiu, médecin généraliste, l’aurait identifié comme ressemblant effectivement au moustique tigre, (rayures noires et blanches sur le corps, ailes franchement noires et mesurant moins d’un centimètre). Ce qui étonne, c’est sa présence en période hivernale.

moustique tigre perpignan
moustique tigre perpignan

A noter que le moustique tigre apprécie particulièrement l’environnement humain et colonise surtout les zones urbaines et périurbaines. Dans ces environnements, le moustique tigre utilise toutes sortes de récipients et réservoirs d’eau artificiels (vases, pots, jouets, bidons, gouttières, toits plats mal drainés…). Pour lutter efficacement contre sa prolifération, il est nécessaire de d’éliminer de votre entourage toute source d’eau stagnante.

[source : lindependant.fr]

7ème cas de chikungunya à Montpellier

Deux nouveaux cas de chikungunya, après 5 autres cas

Deux nouveaux cas de chikungunya ont été confirmés à Montpellier, après cinq autres en octobre. Ces deux nouveaux cas «guéris et en bonne santé», ont été détectés dans la même zone que les cas précédents : Las Sorbès, à l’ouest de Montpellier.

Ils s’étaient tous déclarés chez des résidents de ce quartier. Quatre adultes, d’une même famille, entre 40 et 60 ans avaient ainsi présenté les symptômes de la maladie mi-octobre alors qu’ils n’avaient pas voyagé dans un pays ou une région métropole contaminée. par le virus.
L’ARS avait identifié un voisin de cette famille, revenant d’un pays touché par le chikungunya, sans souhaiter préciser lequel.

Comment se propage le virus?

Pour rappel, les cas autochtones de chikungunya ou de dengue nécessitent qu’un moustique tigre s’infecte au préalable en piquant une personne revenant malade d’un pays ou d’une zone d’endémie.
Le moustique devient alors infectant et transmet le virus à chaque piqure. Un cas est donc dit «importé» si le patient a séjourné en zone de circulation connue du virus dans les 15 jours précédant le début des symptômes et autochtone dans le cas contraire. Selon un bilan de l’institut de veille sanitaire InVS mi-octobre, il s’agissait des premiers cas autochtones de cette maladie en France métropolitaine cette saison. Le premier cas en France avait été détecté en 2010 dans le Var.

Voir aussi : Comment se protéger du moustique tigre et Tests produits anti-moustiques tigres


Montpellier : quatre cas de chikungunya par francetvinfo

[source : leParisien.fr]

2ème cas de dengue autochtone en France métropolitaine en 2014

Deuxième cas autochtone de dengue en France métropolitaine

L’Agence régionale de santé de la région Provence-Alpes-Côtes-d’Azur a confirmé la détection d’un deuxième cas de dengue en France métropolitaine pour cette année 2014. Cette contamination a à nouveau eu lieu dans le Var.
Pour rappel, on peut parler de cas autochtone lorsque la personne a contracté la maladie sur le territoire national et n’a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents.
Pour éviter la propagation de la maladie, le Var a mis en place le niveau 2 du plan national anti-dissémination (voir pour rappel les différents niveaux d’alerte moustique tigre.

Que faire en cas de contamination

En cas de contamination, il est nécessaire de prendre certaines précautions. Ce virus peut être véhiculé par la piqûre du moustique tigre (Aedes Albopictus), et se caractérise par des douleurs articulaires et musculaires, accompagnées de fièvre. Ce moustique attaque en général le matin et en fin de journée, même s’il peut également piquer en plein jour lorsque les conditions le permettent (ombre et fraicheur notamment). Pour l’instant, il n’y a aucun traitement préventif ou curatif de la dengue. Il n’existe donc que des traitements symptomatiques pour traiter chaque symptôme spécifiquement douleur, fièvre…. Les antalgiques prescrits en général sont ceux à base de paracétamol. En raison du risque hémorragique au cours de cette infection virale, il est nécessaire d’éviter impérativement d’utiliser de l’aspirine ou des anti-inflammatoires.
Il est également fortement recommandé de ne prendre que les substances prescrites par votre médecin traitant.

[source : Le Particulier]

Le moustique tigre identifié en Seine-et-Marne

Comme le Parisien l’avait indiqué, l’Agence Régionale de la Santé a confirmé qu’ "un spécimen adulte de moustique tigre a été détecté vendredi dernier dans une entreprise d’import de pneus à Chalmaison, non loin de Provins, en Seine-et-Marne "..
Agathe Lobet, porte-parole de l’ARS, précise qu’"il s’agit d’une détection ponctuelle dans le cadre d’un programme de surveillance. Il n’y a pas d’implantation du moustique tigre en Ile-de-France" ou à Paris.

"Ce sont probablement des oeufs, pondus dans un pays où le moustique tigre est implanté, qui sont arrivés en France dans ces pneus, puis il ont éclos sur place", indique Grégory Lambert, entomologiste médical à l’Entente interdépartementale pour la démoustication (EID Méditerranée).

Une opération de fumigation (désinsectisation) est prévue ce vendredi pour éradiquer les larves et les moustiques adultes sur ce site qui couvre 3,6 hectares.

Le moustique-tigre, qui s’est installé en France depuis 2004, nous vient d’Asie du sud-est, et est désormais également implanté sur le continent américain et dans une partie de l’Europe. Ce moustique qui peut véhiculer le virus de la dengue ou du chikungunya

moustique tigre france
moustique tigre france
[source : lefigaro].

Mise à jour 15/09/2014
L’opération de démoustication a bien eu lieu le jeudi matin, à 10 heures, sur le site d’Otico, entreprise spécialisée dans la fabrication de roues spéciales pour tracteurs, à Chalmaison.
Le produit utilisé était un mélange d’eau et de Bacillus thuringiensis ser israelensis (BTI). Il a été vaporisé sur toute la surface du site, et spécialement sur les pneus, l’un des gîtes de reproduction favoris du moustique. C’est d’ailleurs parce que la société importe des pneus de divers pays qu’elle a été placée sous surveillance par l’EID.
Ce n’est pas la première fois qu’un moustique tigre est repéré à Chalmaison puisque des cas similaires s’étaient produits en 2008 et en 2010. Jamais aucune épidémie n’a été à déplorer, conséquence de la vigilance des autorités vis-à-vis de cette question de santé publique.
Durant la fumigation, qui a duré une bonne partie de la journée, les salariés de l’entreprise sont restés confinés dans les locaux pour éviter toute inhalation du produit toxique.
[source : larepublique77.fr]

Moustique tigre : Le Morbihan sous surveillance

Le moustique tigre continue à remonter le long de la façade Atlantique. Même si aucune activité biologique n’a été observée en Bretagne, des sites d’entrée ont été placés sous surveillance dans le Morbihan.

Le moustique tigre, qui avait déjà été aperçu en Vendée en juillet dernier, a été repéré par un habitant, qui a envoyé sa photo depuis son smartphone à l’Entente interdépartementale de démoustication (EID). En effet, l’EID Atlantique a mis en place une application sur téléphone portable qui permet à n’importe quel citoyen, qui a un doute sur un moustique, d’envoyer une cliché immédiatement à l’EID. 800 signalements ont ainsi été reçus par l’EID. L’Entente a donc pu déclencher immédiatement les mesures de traitement à Fontenay-le-Comte.

Le moustique tigre est apparu pour la première fois en France en 1999, poursuit inexorablement sa remontée le long de la côte Atlantique. Il est très présent et actif le long du bassin méditerranéen, en Corse, en Gironde, en Lot-et-Garonne. Il a été détecté plusieurs fois sur des aires d’autoroute en Charente-Maritime en 2013 et il est maintenant en phase de préimplantation en Vendée. « Son évolution est telle qu’il faut s’attendre, en Bretagne, à des détections dans les cinq prochaines années », indique Sébastien Chouin, directeur scientifique de l’EID.
Le Morbihan, porte d’entrée potentielle, a donc été placé sous surveillance. Le port de Lorient ainsi que des sociétés qui importent des carcasses de pneus sont considérés comme des « sites stratégiques ». Des points de piégeage ont été installés dans ces endroits. l’EID Atlantique est actuellement mobilisé dans le cadre d’un arrêté préfectoral de lutte contre les moustiques dans le Morbihan pour réguler préventivement les populations larvaires des espèces les plus agressives. Vingt-deux communes littorales, possédant de larges zones humides, sont surveillées et font l’objet d’opérations de traitement. Des techniciens opèrent au pulvérisateur dans les zones d’eau stagnante pour empêcher l’éclosion des oeufs. L’EID parle de régulation car ce n’est pas l’élimination qui est recherchée, hormis pour le moustique tigre. « Nous venons de connaître une forte activité suite aux passages pluvieux et aux grandes marées », indique Sébastien Chouin.

[source : Le Télégramme]

Alerte aux moustiques à Nantes

Les moustiques attaquent

Depuis une semaine, les moustiques attaquent les Nantais, c’est une véritable invasion. Ils ont colonisé de Nantes, les bords de Loire, de l’Erdre, et les quartiers.

Un habitant de Nantes, constate : « C’est pire que la Thaïlande ! Dès qu’on ouvre la fenêtre, quatre, cinq moustiques entrent. » Une autre a fui les bords de Loire pour protéger ses enfants, mais malgré cela, « Même dans un parc place de l’Edit-de-Nantes, ils se sont fait dévorer (par les moustiques NDLR) ».

Les pharmacies dévalisées

Les pharmacies confirment cette tendance. La pharmacie de la rue Lanoüe-Bras-de-Fer à Nantes, a « vendu 15 anti-moustiques » et « n’a plus aucun stock », selon le pharmacien, qui n’a jamais vu cela depuis 2 ans qu’il travaille ici. Une autre pharmacienne indique qu’entre 15 et 20 clients passent chaque jours à cause de ces moustiques depuis une semaine. Cette prolifération est probablement due à toutes les pluies de l’avant-saison etdes températures relativement clémentes.

Pourquoi cette invasion de moustiques ?

Sept pics de présence de moustiques sont à dénombrer entre 1995 et 2010, d’après une étude de l’Institut national de veille sanitaire (INVS). Une hypothèse est que ces pics soient liés à forts coefficients de marées couplés à des vents d’Ouest dominants ».

[source : ]

Vidéo – l’EID visite des jardins à la recherche de moustiques tigres

Des agents de l’EID font du porte à porte à la recherche de moustiques tigres et de gîtes larvaires à moustiques et sensibilisent les particuliers. Pour une prévention efficace, chacun doit agir. Cette vidéo nous montre un exemple parmi tant d’autres de gîte larvaire dans un jardin de particulier. Un simple verre placé à l’ombre, avec 1 cm d’eau stagnante suffit aux moustique tigre pour se reproduire.

[Source : France 3

Premier cas autochtone de dengue dans le var

L’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) et la préfecture du Var ont confirmé ce jeudi 21 août 2014 le premier cas autochtone de dengue dans le département du Var.
L’ARS a par ailleurs précisé qu’«il s’agit pour l’instant d’un cas unique et géographiquement isolé. La personne contaminée a consulté un médecin traitant et son état n’inspire aucune inquiétude».
A noter qu’on parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n’a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents.
La dengue, comme le chikungunya, est une maladie due à un virus qui se transmet d’homme à homme uniquement par l’intermédiaire d’une piqûre du moustique tigre (Aedes Albopictus ). Il pique principalement le matin et en fin de journée.

Le département a donc été officiellement placé en niveau 2 du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue (voir les différents niveaux d’alerte moustique tigre. Des actions de démoustication sont en cours autour de la zone de résidence de la personne contaminée.

Pour rappel, deux cas de transmission autochtone de dengue avaient déjà été recensés à Nice (dans les Alpes-Maritimes) en 2010 et également deux cas de transmission autochtone de chikungunya à Fréjus (dans le Var).

Pour limiter les risques de propagation du virus, il est essentiel de se protéger au quotidien contre les piqures de ce moustique. Consultez les dossiers dédiés :

[source : leParisien.fr] [compléments : < a href= »https://moustique-tigre.info »>moustique-tigre.info]