Un cas de dengue près de Toulouse

Un cas de contamination à la dengue, contracté par un habitant pendant un voyage, vient de donner lieu à la démoustication d’un quartier de Balma. Les services de l’Agence régionale de santé Occitanie (ARS) rappellent l’importance d’éradiquer les eaux stagnantes de son environnement. Si l’opération de démoustication déclenchée par l’ARS consistait à prévenir la propagation du virus par le moustique tigre, les coupelles, bassins ou simples coquilles d’œuf emplis d’eau suffisent à recevoir les pontes de ces insectes qui s’y reproduisent très rapidement.

Depuis l’apparition du moustique tigre dans la région en 2015, la municipalité a choisi de multiplier ses interventions. «Lors des périodes propices au développement des moustiques, des traitements préventifs réguliers (de type bacillaire et non chimique) sont réalisés une fois par mois sur les espaces publics susceptibles d’héberger des sites larvaires», précisent les services de l’hôtel de ville.

Les équipes techniques municipales ont également été formées au phénomène et traquent au quotidien les eaux stagnantes dans l’enceinte des bâtiments municipaux, des parcs, des jardins et sur l’ensemble du domaine public. Enfin, le service Allô Mairie de la ville (0 800 008 168) permet aux habitants de signaler d’éventuels gîtes larvaires, «afin d’affiner les traitements réalisés», ajoute la mairie.

L’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine a relevé quatre cas de dengue dans le département des Pyrénées-Atlantiques durant les mois de juin et juillet. Ils sont causés par des piqûres de moustique tigre

Pour rappel, quatre cas de dengue ont par ailleurs été identifiés dans le département des Pyrénées-Atlantiques voisin cet éte 2018, selon l’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine. La dengue, aussi appelée grippe tropicale, est une infection virale transmise par les piqûres de moustiques tigres.

Aucune épidémie n’était à relever malgré ces cas de dengue.

« Lorsqu’un cas est découvert, il doit obligatoirement être déclaré, explique Thomas Margueron, ingénieur sanitaire à l’ARS Nouvelle-Aquitaine. Ensuite, nous prospectons sur place et pulvérisons de l’insecticide si nécessaire. Mais les zones où se sont déclarés les cas de dengue ne sont pas des zones colonisées par les moustiques tigres. » 

[Sources : sudouest.fr et  ladepeche.fr]