Chikungunya – Démoustication à Hossegor

Démoustication ce jeudi

Une opération exceptionnelle de démoustication a été effectuée ce jeudi à Soorts-Hossegor dans les Landes, suite au séjour d’une personne contaminée par le chikungunya dans le Var. Cette démoustication a pour objectif d’éviter un éventuel nouveau voyer de transmission du virus du chikungunya par le moustique tigre, qui est effectivement présent dans le département, a indiqué mardi l’Agence régionale de santé (ARS).

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Une mesure de précaution

Aucun nouveau cas de chikungunya n’a été déclaré dans les Landes depuis la visite, les 8 et 9 septembre à Hossegor de cette personne. « C’est justement pour éviter cela (un cas transmis sur place) que l’opération de démoustication a été lancée », a expliqué Bernard Laylle, responsable du Pôle santé publique et environnemental à l’ARS Nouvelle-Aquitaine dans les Landes.

Suite à l’enquête épidémiologique sur le parcours de la personne infectée début septembre, et qui lors de ses congés était aussi passée par les Pyrénées-Atlantiques, il a été décidé de ne traiter qu’une zone du centre d’Hossegor, car c’est le seul endroit de l’itinéraire du patient où le moustique tigre (Aedes albopictus), potentiel vecteur du chikungunya, est présent, a-t-on expliqué à l’ARS.

Démoustication dans un rayon de 200 mètres

Les pulvérisations d’insecticides (deltaméthrine) ont été effectuées par voiture et par des personnes au sol ce jeudi matin entre 4h et 7h dans un rayon de 200 mètres autour de cette zone à Hossegor, le moustique tigre ayant un rayon d’action d’environ 150 m. Il s’agit de la première opération de démoustication dans les Landes dans le cadre du plan national anti-dissémination des virus du chikungunya, de la dengue et du Zika, mis en place en 2006.

Le département des Landes est l’un des 33 départements classé au niveau 1 de ce plan national anti-dissémination. Ce niveau signifie que le moustique Aedes albopictus est implanté et actif dans ces départements. Il en découle une surveillance renforcée du 1er mai au 30 novembre.

Le patient se porte bien

Le patient, pour sa part, se porte bien à présent. Si cet homme a été piqué dans les Landes, il faut une dizaine de jours pour que l’insecte puisse à son tour transmettre le virus, a-t-on précisé de même source.

[source : 20minutes.fr]