Trente-six cas de Zika autochtone à Miami

Les autorités ont confirmé cinq nouveaux cas de contamination locale (ou autochtone) par le virus Zika en Floride, ce qui porte à 36 le nombre total. Extrêmement présent dans les régions tropicales, le virus serait donc en train de s’étendre à une nouvelle zone.

Un virus qui étend sa couverture

Zika a atteint Miami Beach. Le virus qui a contaminé des millions de personnes dans les zones tropicales du monde ne connaît pas les frontières et a également été transmis dans cette zone très touristique de Floride.

Cinq cas de contamination locales par le virus, principalement transmis par le moustique aedes aegypti, ont été repérés par les autorités locales vendredi 19. Cela porte leur nombre total à 36, ce qui a fait dire au gouverneur de Floride Rick Scott qu’il s’agissait d’une « nouvelle zone » de contamination.

La zone en question reste cependant réduite au sein de la ville. Elle fait quatre kilomètres carrés, ce qui constitue tout de même une augmentation, car elle ne faisait auparavant que 2,6 kilomètres carrés.

Un grand nombre de cas de zika importé

La Floride, qui constitue la pointe sud des Etats-Unis, est un point d’entrée pour le virus qui se développe sous un climat tropical. Elle compte à elle seule 500 cas de Zika recensés. Mais pour la grande majorité, il s’agit de personnes rentrant de zones à risque où elles ont contracté le virus.

Une propagation possible en France métropolitaine?

Ces cas, dont plusieurs centaines ont également été repérés en France métropolitaine, ne sont pas particulièrement inquiétants puisqu’ils ne témoignent pas d’une épidémie qui se déclencherait sur place. En revanche, les cas de contamination locale laissent plus de place à ce risque.
Selon l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), le risque d’une épidémie de Zika en France métropolitaine est très faible, et va encore diminuer avec la baisse des températures.

Les conséquences du zika

Les conséquences du virus Zika sont encore à l’étude et seraient bénignes dans la grande majorité des cas, bien que cette analyse soit l’enjeu de débat contradictoires. En revanche, dans de rares cas, il pourrait provoquer une malformation du fœtus lorsqu’une femme enceinte est contaminée.

[source : France Soir] Voir aussi Notre dernier article sur le risque élevé d’épidémie à Miami