Les professionnels et le risque « moustique tigre »

L’EID complète ses priorités stratégiques contre le moustique tigre en 2015

L’EID a apporté un complément au document stratégique 2015 pour la lutte contre le moustique tigre. Ce complément vise à sensibiliser et mobiliser prioritairement 5 publics « chapeaux » ou relais. Cette initiative ne peut être que saluée, dans la mesure où l’on voit encore beaucoup de zones d’eaux stagnantes dans des endroits publics ou privés, favorisant la prolifération du moustique tigre.

Voici les nouveautés pour 2015 :
1. Moustique tigre, collectivités et communes
2. Moustique tigre et habitat social
3. Moustique tigre et professions du bâtiment
4. Moustique tigre et professionnels du tourisme (hôtellerie et campings)
5. Moustique tigre et fleuristes, pépiniéristes, jardineries

1 – Collectivités, communes

Leur rôle est doublement incontournable :

  • en tant qu’actrices de la prévention au sein de leur propre patrimoine bâti.
  • en tant que prescripteurs des préconisations « vertueuses » auprès d’une pluralité de publics cibles directs, collectifs et individuels.

2 – Organismes d’habitat social

Un travail avec l’Union régionale des organismes d’habitat social (URO), qui fédère tous les bailleurs sociaux publics et privés de la région Languedoc-Roussillon et qui est en relation avec les professionnels de la gestion d’immeubles, permettra de cadrer les démarches de communication auprès de leurs ressortissants (résidents, associations de locataires, etc).

3 – Professions du bâtiment

Un travail avec la cellule économique du BTP, et rassemblant toutes les fédérations du bâtiment, des travaux publics, l’ordre des architectes et les associations professionnelles des métiers liés à la construction, permettra d’envisager :

  • la gestion voire les corrections de situations structurelles favorables à la prolifération des moustiques.
  • la communication, la valorisation et le respect des réglementations existantes.
  • une réflexion sur leur évolution éventuelle.
  • la mise en œuvre de démarches de sensibilisation et de conviction auprès de leurs ressortissants respectifs.

4 – Hôtellerie et campings

En particulier, via leurs unions et fédérations professionnelles, les métiers de l’hôtellerie et des campings :

  • en tant qu’acteurs de la prévention au sein de leurs propres bâtiments et équipements.
  • en tant que prescripteurs des préconisations « vertueuses » auprès de leur clientèle (gîtes larvaires comparables à ceux trouvés dans l’habitat individuel et collectif).

5 – Commerces à risques

Les métiers « de verdure » seront ciblés prioritairement (fleuristes, pépiniéristes, jardineries) via leur fédérations professionnelles départementales et régionale.