7ème cas de chikungunya à Montpellier

Deux nouveaux cas de chikungunya, après 5 autres cas

Deux nouveaux cas de chikungunya ont été confirmés à Montpellier, après cinq autres en octobre. Ces deux nouveaux cas «guéris et en bonne santé», ont été détectés dans la même zone que les cas précédents : Las Sorbès, à l’ouest de Montpellier.

Ils s’étaient tous déclarés chez des résidents de ce quartier. Quatre adultes, d’une même famille, entre 40 et 60 ans avaient ainsi présenté les symptômes de la maladie mi-octobre alors qu’ils n’avaient pas voyagé dans un pays ou une région métropole contaminée. par le virus.
L’ARS avait identifié un voisin de cette famille, revenant d’un pays touché par le chikungunya, sans souhaiter préciser lequel.

Comment se propage le virus?

Pour rappel, les cas autochtones de chikungunya ou de dengue nécessitent qu’un moustique tigre s’infecte au préalable en piquant une personne revenant malade d’un pays ou d’une zone d’endémie.
Le moustique devient alors infectant et transmet le virus à chaque piqure. Un cas est donc dit «importé» si le patient a séjourné en zone de circulation connue du virus dans les 15 jours précédant le début des symptômes et autochtone dans le cas contraire. Selon un bilan de l’institut de veille sanitaire InVS mi-octobre, il s’agissait des premiers cas autochtones de cette maladie en France métropolitaine cette saison. Le premier cas en France avait été détecté en 2010 dans le Var.

Voir aussi : Comment se protéger du moustique tigre et Tests produits anti-moustiques tigres


Montpellier : quatre cas de chikungunya par francetvinfo

[source : leParisien.fr]