Deux premiers cas de chikungunya en Martinique

Deux premiers cas de chikungunya diagnostiqués en Martinique

L’ARS de la Martinique a confirmé ce vendredi 20 décembre que deux cas de chikungunya ont été diagnostiqués en Martinique jeudi 19 décembre 2013. Cette confirmation a été possible grâce à des prises de sang sur les deux personnes malades; prises de sang qui ont ensuite été analysées à Marseille (au centre national de référence).
Ce sont les premiers cas officiellement diagnostiqués en Martinique. En effet, le chikungunya était jusqu’alors absent de la région, contrairement au virus de la dengue, qui est un virus endémique des caraïbes. Le virus du chukungunya peut être véhiculé par le moustique aedes argypti comme par le moustique tigre, ou aedes albopictus

Renforcement des mesures de surveillance

De nouvelles actions ont été mises en place par l’ARS de la Martinique et la cellule interrégionale d’épidémiologies Antilles-Guyane. Elles viennent compléter le dispositif de surveillance interrégionale renforcé, qui avait été mis en place, du fait de la confirmation des premiers cas de chikungunya confirmés début décembre à Saint-Martin. voir aussi l’article : chikungunya Saint Martin

Douleurs intenses et forte fièvre

Le temps d’incubation du chikungunya est de quatre et sept jours après la piqûre du moustique. Les symptômes sont généralement caractérisés par une intense et rapide fièvre, accompagnée de douleurs articulaires, très intenses et parfois incapacitantes, se situant particulièrement autour des poignets, des chevilles et des phalanges. Ces symptômes peuvent par ailleurs être accompagnés de douleurs musculaires et de maux de tête, une grande fatigue ainsi qu’une éruption cutanée et des démangeaisons, par exemple au niveau de la voute plantaire. Dans certains cas, par des hémorragies bénignes peuvent se déclarer au niveau des gencives, particulièrement chez les enfants.
Ces symptômes s’étalent généralement sur cinq à dix jours, bien que les douleurs articulaires puissent rester plus longtemps. Dans certains cas, rares, il peut être nécessaire de procéder à une hospitalisation.

[source : le monde]